Au bout de la route qui mène à Pocahontas, au fond d'une petite vallée des Rocheuses canadiennes, jaillissent de la montagne des sources d'eau sulfureuse. À la vitesse de 800 litres par minute, elles sortent au pied du bien-nommé Mont Sulphur à des températures pouvant atteindre 54°C. Ces eaux de ruissellement se sont réchauffées et chargées de minéraux en s'enfonçant dans le sous-sol à travers une ancienne faille.
Les amérindiens les ont indiquées aux colons de passage, lesquels leur ont trouvé des vertus curatives et ont fini par y construire des piscines où barbote le touriste. Aujourd'hui, les eaux sont conditionnées; refroidies, filtrées et débarrassées de l'odeur d’œuf pourri, caractéristique du sulfure d'hydrogène. Bref, elles ont perdu de leur charme. Mais, tout espoir de nature n'est pas perdu et en empruntant le sentier qui serpente dans l'étroit canyon creusé par le ruisseau Sulphur, vous tomberez d'abord sur les ruines de l'ancienne station balnéaire. Si l'heure est propice, si vous êtes réceptif et un brin romantique, vous pourrez peut-être y apercevoir le fantôme d'une élégante anglaise à chapeau se trempant le bout d'un pied dans la piscine aujourd'hui à sec.
Si la conversation ne vous intéresse pas, poursuivez sur le chemin et vous trouverez l'eau sauvage, odorante et chaude. En retrouvant l'air libre, elle dépose son chargement de souffre avant de rejoindre le courant.
Les amérindiens les ont indiquées aux colons de passage, lesquels leur ont trouvé des vertus curatives et ont fini par y construire des piscines où barbote le touriste. Aujourd'hui, les eaux sont conditionnées; refroidies, filtrées et débarrassées de l'odeur d’œuf pourri, caractéristique du sulfure d'hydrogène. Bref, elles ont perdu de leur charme. Mais, tout espoir de nature n'est pas perdu et en empruntant le sentier qui serpente dans l'étroit canyon creusé par le ruisseau Sulphur, vous tomberez d'abord sur les ruines de l'ancienne station balnéaire. Si l'heure est propice, si vous êtes réceptif et un brin romantique, vous pourrez peut-être y apercevoir le fantôme d'une élégante anglaise à chapeau se trempant le bout d'un pied dans la piscine aujourd'hui à sec.
Si la conversation ne vous intéresse pas, poursuivez sur le chemin et vous trouverez l'eau sauvage, odorante et chaude. En retrouvant l'air libre, elle dépose son chargement de souffre avant de rejoindre le courant.
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