Il y a longtemps que nous n'étions pas aller à Baie-du-Febvre, une belle place pour y observer les oies des neiges en route vers l'île Bylot, légèrement plus au nord. C'était frisquet, mais ça valait le détour. Nous y avons vu les oies, bien sûr, mais aussi la spécialité locale et rare au Québec, l'Érismature rousse.
Dans le petit film qui suit, vous allez entendre son chant, qui ne vient pas à proprement parler du canard mais d'un enregistrement répété par un groupe de campeurs ventripotents qui se prenaient pour des photographes animaliers.
Il ne manquait que la bière ! |
Si je devais voir les choses du bon côté, je dirais qu'il vaut mieux les voir avec un appareil photo qu'avec un fusil de chasse et qu'après tout, ces photographes-là savaient au moins ce qu'ils photographiaient puisqu'ils faisaient jouer le bon chant. Il y en a tellement d'autres dont la taille de l'équipement n'a d'égal que l'ignorance. Je me suis permis de mettre leur photo puisqu'elle est assez mauvaise pour qu'eux seuls puissent se reconnaître.
Mais revenons à nos érismatures en pleine pariade. On commence par madame, sobre dans ses couleurs et dans son comportement, suivie par monsieur qui veut impressionner.
Nous avons eu d'autres belles surprises. Par exemple, dans le dos des photographes, les champs s'étaient transformés en mini Grand-Nord; nous y avons observé une troupe de bruants des neiges, pardon de plectrophanes des neiges, un plectrophane lapon et deux Harfangs des neiges.
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