L'espace du cariacou se quadrille et s'amenuise, mais le temps, la nuit, lui appartient encore.
Là où hier après-midi je marchais, cette nuit les cerfs broutaient. Il y a, à cet endroit, un tapis de carex qu'une paresse chronique m'a empêché d'identifier.
Mais, puisque des cervidés s'y intéressent, la curiosité du dernier échelon des primates (où devrais-je dire des hominidés dans un respect de la hiérarchie qui ne me ressemble pas) est piquée au vif. Dernier, dans le sens de nouveau-né, mais pas nécessairement d'ultime. Quoiqu'au train où vont les choses...
S'ils m'en laissent un peu, je ferai un effort.
Les vues qu'offre cette caméra furtive sont autant de voiles levés sur cet autre monde qu'est la nuit, peuplé amplement il semble! Je trouve ça fascinant. Je partage cette paresse à identifier les carex, et à chaque fois que je m'attarde sur l'un ou l'autre je me dis que j'hésite à entrer dans la nuit de mon ignorance! Merci!
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