À Anticosti, une île d'environ 200 km de long sur 50 de large située dans le golfe du Saint-Laurent, il y a un avant et un après Menier.
En 1895, le chocolatier français achète l'île pour en faire sa réserve de chasse. Il y fait bâtir un village et y introduit diverses espèces d'animaux. Parmi ceux-ci, le cerf de Virginie va devenir un véritable désastre écologique, mais une source de profit encore exploitée en attendant que le pétrole jaillisse.
Il y introduit également le renard gris d'Amérique, ou renard argenté (Urocyon cinereoargenteus) et un hybride entre le renard gris et le renard roux. Les deux espèces se lient rapidement d'amitié avec la population locale de renards roux (Vulpes vulpes) et, aujourd'hui, leur descendance abonde sur l'île, au grand plaisir des visiteurs.
Je me documente justement sur Anticosti. Je m'interroge sur l'idée d'introduire le loup, puisqu'il est improbable qu'on accepte d'extirper le cerf de Virginie. N'oublions surtout pas l'ours noir! Qu'en penses-tu?
RépondreEffacerSelon cet article du "Naturaliste Canadien" (http://www.chaireanticosti.ulaval.ca/fileadmin/documents/pdf/publications/Ours_Nat_Can.pdf), le cerf pourrait même être responsable de la disparition de l'ours noir à Anticosti.
EffacerDu loup, pourquoi pas ? Mais les chasseurs n'aiment pas la concurrence (Voir ce texte trouvé au hasard: http://www.latulippe.com/fr/nos_chroniques/andre_a_bellemare.asp?id=277). Il sera difficile de sortir des solutions habituelles que sont l'argent, les armes et les clôtures.