Dans le monde, il y aurait entre 800 et 1000 espèces d'impatientes ou de balsamines. Au Québec, on en trouve deux (sans compter les espèces cultivées): l'impatiente pâle (Impatiens pallida) à fleur jaune munie d'un éperon coudé à angle droit et l'impatiente du Cap (Impatiens capensis) à fleur orange teintée de rouge et à éperon replié contre la fleur.
Les amérindiens les utilisaient contre les piqûres d'insectes, les "brûlures" d'ortie et d'herbe à puce. Il suffirait de broyer les parties aériennes et de les appliquer sur la peau.
Pourquoi pas ? Elles contiennent des naphtoquinones qui ont des effets anti-inflammatoires et fongicides. Dans l'impatiente du Cap, on trouve en particulier la 2-hydroxy-1,4-naphtoquinone, à peine mieux connue sous le nom d'acide hennotannique ou de lawsone. Mais si je vous dis que c'est l'agent colorant du henné, alors là tout de suite... |
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Impatiente pâle |
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La science s'est évidement penchée sur les effets thérapeutiques de l'impatiente du Cap, mais comme souvent est restée dans l'incertitude. Certaines études concluent à l'absence d'effets; d'autres que la plante est aussi efficace que le savon. Ce n'est pas si mal car il est plus facile de trouver des impatientes du Cap à côté de l'herbe à puce que du savon.
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Impatiente du Cap |
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