Photo de Alberto Salguero Quiles |
Le chardon béni affectionne les milieux arides du bassin méditerranéen, depuis le Portugal jusqu’à l’Iran au Proche-Orient. Il a été introduit ailleurs dans le monde, notamment en Amérique du Nord.
On utilise les parties aériennes, qui sont amères, antibiotiques, antidiarrhéiques, anti-inflammatoires, antipyrétiques, cholagogues, cholérétiques, digestives et vulnéraires.
Parmi les principes actifs du chardon béni, on trouve :
- La cnicine (0,2 à 0,7 %) et ses dérivés, des lactones sesquiterpéniques auxquelles on attribue une grande partie des propriétés de la plante.
- Une huile essentielle qui serait antibiotique.
Contre la fièvre, l'urémie, la goutte, les rhumatismes, la dyspepsie et les flatulences.
Pour stimuler la production de salive et de sucs gastriques.
- Infusion de 1 à 3 g de fleurs dans 150 ml d’eau, 3 fois par jour.
- Extrait liquide (1:1 éthanol à 25 %) à raison de 1,5 à 3 ml, 3 fois par jour.
- Teinture (1:5) à raison de 7,5 à 10 ml, 3 fois par jour.
Contre les plaies infectées et les ulcères.
- Cataplasme avec les feuilles broyées.
Le chardon béni peut provoquer des vomissements et des réactions allergiques; il est contre-indiqué pendant la grossesse et l'allaitement.
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