| Hier, comme chaque hiver, je suis allé rendre visite à mes voisins castors. En cette période de bilan, je voulais savoir comment s'était passée l'année.
D'autant plus que l'été dernier, le vent était porteur de nouvelles peu rassurantes : "Parait que des sous-sols ont été inondés, que des pompes ont drainé le marais et qu'il est question de stériliser le couple fondateur". Il fallait bien que cela arrive. Le promoteur construit ses maisons de carton sur le marais et le castor porte le blâme.
Pourtant, en arrivant sur place, rien ne semblait avoir changé. Quelques arbres abattus annonçaient les abords de la hutte et, sous les raquettes, le craquement de la glace prévenait que l'eau n'était pas loin. |