Je reviens d'une virée dans la partie du Boisé du Tremblay que Nature Action Québec protège. Dans la première partie du chemin, celle qui longe la friche agricole, il y avait des frênes. Aujourd'hui, il en reste un sur deux. À l'entrée du sentier aménagé, il y avait des peupliers faux-tremble. Aujourd'hui, il en reste deux sur trois. Dans le bois, il y avait un frêne centenaire; il n'y en a plus.
Je ne comprends pas.
Si on coupe les arbres qui montrent des signes de faiblesse pour protéger les promeneurs de leur chute, pourquoi alors ne pas arroser avec des pesticides pour protéger ces mêmes promeneurs des tiques vectrices de la maladie de Lyme et des moustiques vecteurs de la fièvre du Nil Occidental ? Pourquoi ne pas clôturer la propriété et éradiquer les cerfs, réservoirs de Borrelia burgdorferi, et les ratons, réservoirs du virus de la rage ? Pourquoi ne pas enlever tous les nids de guêpes ? Pourquoi ne pas installer des rambardes sur la passerelle pour éviter les chutes ?
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