Un 22 juin sur le Mont Saint-Hilaire

Du sommet du mont Saint Hilaire, on aperçoit le centre-ville de Montréal adossé au Mont-Royal et, entre les deux, le mont Saint-Bruno.

À une trentaine de  kilomètres de Montréal à vol d'oiseau, le mont Saint-Hilaire est une de ces collines montérégiennes qui émergent de la vallée du Saint-Laurent. Le lieu est en grande partie protégé par un statut de réserve naturelle en milieu privé et sa valeur écologique lui a valu le titre de réserve de la biosphère par l'UNESCO. C'est aussi un endroit très tendance pour aller faire son jogging, moyennant les 8 $ du droit d'entrée.  
Aussi, choisir de monter au sommet un samedi est une mauvaise idée si vous êtes plus intéressés par l'observation de la nature que par les conversations rarement feutrées des promeneurs.
Heureusement, la réserve est grande et en nous enfonçant dans la forêt par les sentiers les moins fréquentés, nous sommes finalement arrivés dans le domaine de la fée des bois. Un brin facétieuse, elle s'est mise à imiter le "tchic urrr" d'un piranga écarlate, sachant que nous ne résisterions pas à l'envie de le voir. En nous approchant et en relevant la tête pour essayer de trouver l'oiseau, notre regard a croisé un nid de guêpes qui s'est révélé être une chouette rayée. Plus loin, nous avons trouvé le prince charmant, que ma blonde a refusé d'embrasser, et une coiffe abandonnée par un lutin.
Vraiment, le lieu n'a rien perdu de sa magie.


Ouaouaron attendant un baiser
Ancolie du Canada