Plutôt que de s'acharner à empoisonner les pissenlits avec des pesticides dont on finit toujours par être les victimes directes ou colatérales, voyons le bon côté des choses et faisons de cette fausse mauvaise herbe la victime de notre appétit.
L'avantage du pissenlit, en dehors d'avoir des vertus thérapeutiques, est que tout se mange:
- Les feuilles d'abord, meilleures avant la floraison, se mangent crues en salade ou en pesto, ou cuites en soupe.
- Les fleurs se consomment sous forme de marinade (la recette donnée dans le lien vient probablement du livre "Plantes sauvages au menu, 2ème édition de Fleurbec), sous forme de vin (il vaut mieux enlever les bractées, la partie verte qui entoure les fleurs), en beignets, sous forme de gelée selon une recette traditionnelle de Franche-Comté (le miel de pissenlit ou cramaillotte) ou encore fraiches dans une salade.
- La racine enfin, cueillie en automne, peut être torréfiée, moulue et utilisée comme le café.
Évidemment, pour profiter du pissenlit, mieux vaut s'assurer de le cueillir dans un endroit à l'abri des herbicides, c'est-à-dire pas dans la pelouse du voisin, et des excréments de chien, c'est-à-dire pas au bord du chemin. Finalement le mieux, c'est de le cultiver dans votre jardin à l'abri du regard des honnêtes citoyens.
Et attention, tout ce qui est jaune n'est pas toujours du pissenlit.
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