...est de ne rien faire. J'en ai eu la preuve encore aujourd'hui.
Au fond du jardin, derrière la clôture, il y a le boisé du Tremblay, un milieu naturel sur lequel je veille comme un pitbull sur son os. Il suffit que j'entende une chainsaw, une hache ou une branche qui craque pour que je me précipite contre la clôture pour grogner et montrer les dents.
Il y a quelques semaines, quelques mois même, la ville est venue couper les frênes morts et quelques autres essences mal proportionnées ou n'affichant pas la rectitude réglementaire, ne laissant qu'une clairière et deux érables rouges. Devant la désolation, j'avais l'intention de remplir le vide avec des espèces indigènes, mais finalement, je ne ferai rien.
Aujourd'hui, j'ai eu la surprise de trouver un érable à sucre, un érable rouge supplémentaire, un chèvrefeuille haut d'un bon mètre cinquante que je n'ai jamais vu arriver et un cerisier qui semble être de Virginie, un plus haut que moi et plein de cerises. Comme je ne l'ai pas vu fleurir au printemps, il faut croire que j'ai passé le la première moitié de l'année ailleurs... Le problème est de savoir où.
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