Il y a des animaux dont nous surveillons attentivement le retour à la maison, des animaux avec lesquels nous avons tissé des liens particuliers, des animaux qui sont aussi des indicateurs de la santé de notre environnement et, d'une certaine façon, du monde.
Parmi ceux-ci, il y avait un couple de colverts qui venaient barboter dans le bassin et qui sont portés manquants depuis l'année dernière. Il y a aussi les fourmis charpentières qui, chaque année, tentent désespérément de s'installer dans le cadre des fenêtres les plus proches de la vigne vierge et que je chasse inlassablement. Cette année, c'est déjà chose faite.
Et puis, il y a les tamias rayés dont nous surveillons le retour depuis que nous n'avons plus de chats. Je peux d'ores et déjà annoncer qu'ils ont bien passé l'hiver. Depuis une semaine, nous en voyions trotter deux derrière la clôture. Méfiants comme au début de chaque nouvelle relation, ils ignoraient nos appels, mais, samedi dernier, nous avons renoué autour d'un tas de graines de tournesol.
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