Je m'aperçois que je n'ai rien écrit depuis le mois de juin. C'est probablement une conséquence des grandes vacances dont j'ai profité, entre autres, pour rénover, approfondir mes connaissances des fougères, découvrir la Nouvelle-Écosse et accumuler du matériel photo pour alimenter ce blog.
Mais le temps passe et, hier, deux signes m'ont été envoyés pour me rappeler que la rentrée et l'automne étaient arrivés : (1) les colchiques commencent à fleurir et (2) j'ai attrapé une souris dans la maison.
S'il y a une chose sur laquelle on peut se fier pour annoncer l'automne, ce sont bien les souris ; aussi fiables que les fourmis pour le printemps. Malheureusement, elles ne survivent pas à leur présage. Attirées par les raisins de la vigne vierge qui grimpe le long des murs, je suppose qu'elles apprécient la chaleur qui se dégage des briques et se disent qu'il serait bon de passer l'hiver en dedans. Comme les souris sont d'excellentes grimpeuses, elles finissent toujours par trouver un chemin pour s'introduire. Avant, nous avions des chats qui se chargeaient de réguler la population, mais ils ont fait disparaitre les tamias. Maintenant, c'est moi qui me charge de rétablir l'ordre : quelques pièges à des endroits stratégiques à l'extérieur que je pose le soir et désamorce le matin jusqu'à ce que je n'en attrape plus. Ça dure environ un mois et le problème est réglé jusqu'à l'année suivante.
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