Vers la fin, tout s'accélère

Avant, le combat était plus égal. À la fin de la journée, on comptait à peine plus d'arbres abattus que d'hommes fourbus. À la scie ou à la hache, on y pensait à deux fois avant de faire couler la sueur et la sève.

Aujourd'hui, il suffit à un seul homme de tirer sur le cordon de sa tronçonneuse pour coucher une quinzaine de gros arbres en une journée de travail. L'odeur de l'essence a remplacé celle des résines et le vacarme des moteurs couvre le craquement sinistre des arbres qui tombent.

Les kildirs font le printemps

Il ne faisait pas chaud ce matin au parc Michel-Chartrand (Longueuil). Nous avons cherché les chouettes et les hiboux vus auparavant... Il faut croire que les attroupements de photographes ont eu raison de leur tranquillité.

À la fin de la promenade, nous en étions à quelques mésanges à tête noire, à peine plus de sittelles à poitrine blanche et à 2 ou 3 pics mineurs et chevelus. En passant devant l'ancienne ferme, comme il niche dans le coin chaque année, j'ai lancé à la joke : "on ne sait jamais, on va peut-être finir avec un pluver kildir." Et puis, un mouvement dans l'herbe encore enneigée par les précipitations de la nuit dernière a attiré mon attention. Il était déjà là, malgré les -7° C de ce matin.

Projet en cours

Fallback text

Je fais actuellement une synthèse de la littérature sur les plantes toxiques du Québec en prévision d'un article sur le sujet. Si la question vous intéresse, vous pouvez consulter et naviguer dans mon document de travail ci-dessus ou à l'adresse suivante pour y laisser des commentaires : https://espace-jfn.onlyoffice.com/s/R2QTvzgRGjdHBcR

Le tableau change fréquemment. Je procède pour l'instant par statut de la plante au Québec (indigène, naturalisée, horticole, plante d'intérieur) puis par famille, dans l'ordre alphabétique. Il doit être possible de laisser des commentaires si vous constatez des oublis ou des erreurs, ou si vous avez des interrogations à formuler.

Le projet fait suite à la lecture de plusieurs intervenants sur les réseaux sociaux, qui s'interrogent (dans le meilleur des cas) sur la comestibilité d'une plante ou qui pensent avoir reconnu une plante comestible. Il s'agit d'attirer l'attention de ces cueilleurs sur les dangers que peuvent représenter certaines plantes et les risques que fait courir une erreur d'identification. Par ailleurs, en tant qu'ex-pharmacologue, je garde un intérêt particulier pour les propriétés pharmacologiques et toxicologiques des plantes.