Un épervier de Cooper est venu faire un tour dans le jardin, très intéressé par les oiseaux qui tournent autour des mangeoires. L'épervier brun et lui sont des visiteurs occasionnels. Ils arrivent de nulle part en ayant déjà choisi leur proie. Tout va ensuite très vite; une brève, mais spectaculaire, course-poursuite à travers le jardin et si la proie échappe à la première attaque; c'est gagné pour elle. Pendant ce temps-là, tous les autres ont figé en attendant que le danger passe et en se réjouissant que l'épervier n'ait pas jeté son dévolu sur eux.
Un 26 décembre dans le boisé Du Tremblay
Lapin ou lièvre ?
Quand on croise dans la nature un petit quadrupède avec des longues oreilles, le premier réflexe est de dire qu'on a vu un lièvre; probablement parce que le lapin est plus associé à la domestication que le lièvre. Pourtant, j'ai vu plus de lapins à queue blanche que de lièvres d'Amérique.
En hiver, il n' y a pas de confusion possible. Le lapin garde sa livrée brune tandis que le lièvre la troque pour une blanche plus adaptée à la neige. Mais quand on n'a que leurs traces pour les identifier, il ne reste plus que la taille des empreintes, la longueur de foulée et la largeur de la piste pour les distinguer et comme un gros lapin vaut un petit lièvre, le doute est permis. Dans tous les cas, la forme en Y du groupe d'empreintes est la signature de ces deux représentants de la famille des léporidés, qui se déplacent par bonds; la tête du Y donne la direction du déplacement.
Dans les photos suivantes, toutes les dimensions correspondent à celles d'un lapin à queue blanche. Nous sommes dans une forêt mixte du Parc national du Mont-Tremblant, dans les Laurentides.
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Et puis, avant de traverser le chemin de randonnée sur la droite, il s'asseoit (les postérieures à gauche des antérieures, l'une à côté de l'autre) pour vérifier qu'il n'y a pas de danger. |