Entre Sainte-Julie et Saint-Amable, on peut voir du ciel (ou de Google earth), une série de plans d'eau dont l'alignement et la géométrie n'ont pas l'air très naturel. Il s'agit d'une friche industrielle déjà ancienne et devenue un parc à vocation éco-récréative depuis l'année dernière.
Ces étangs sont les traces laissées par le passage des sablières. Moraine, esker ou autre souvenir laissé par le glacier qui recouvrait le Québec pendant le Wisconsin, il faudrait être géologue pour le dire. En tout cas, c'est une question que ne se sont pas posés les industriels qui ont su transmuter en argent ces dépôts de sable vieux de plus de 15000 ans. Puis, l'exploitation a été abandonnée; le sable était-il plus doré ailleurs ?
Toujours est-il que l'eau a vu dans les dépressions du paysage, une ambiance propice à se recueillir après tant de ruissellements.
Et le résultat est beau; on a du plaisir à parcourir les sentiers pour découvrir une flore psammophile, mais pas seulement.
Toujours est-il que l'eau a vu dans les dépressions du paysage, une ambiance propice à se recueillir après tant de ruissellements.
Et le résultat est beau; on a du plaisir à parcourir les sentiers pour découvrir une flore psammophile, mais pas seulement.