Gamin, j'étais un grand visiteur de zoos. Aujourd'hui, je n'en suis plus un fanatique, loin s'en faut, bien que je reconnaisse leur vertu éducative pour des enfants dont ce sera peut-être le seul contact avec la "faune sauvage".
Même si je ne les fréquente plus trop, il y en a quand même un que j'essaie de visiter au moins une fois par an; c'est l'écomuséum de Sainte-Anne-de-Bellevue, dans l'ouest de l'île de Montréal. Une des principales raisons de cet intérêt particulier est que ses pensionnaires sont tous indigènes. L'autre est qu'il s'agit dans la plupart des cas de convalescents ou d'handicapés qui ne survivraient pas dans leur milieu naturel.
À l'écomuséum, les animaux vivent à leur rythme dans un paysage qui leur est familier. L'endroit est ouvert été comme hiver et on peut y observer de nombreux spécimens de la faune locale: amphibiens, reptiles, oiseaux et mammifères. En ce moment, ne vous attendez pas à trouver l'ours noir, mais il y en a beaucoup d'autres à découvrir.