Un 8 mai au Parc Michel Chartrand (Longueuil)


Profitant de l'incontournable changement de pneus bisannuel et plutôt que de risquer d'attraper la COVID dans la salle d'attente exiguë et mal ventilée du garage, je suis allé passer le temps au parc Michel Chartrand, non loin de là. C'est un beau parc qui sait résister à la pression des quartiers résidentiels tout autour, mais que je fréquente aussi peu que possible pour des raisons de distanciation sociale qui n'ont rien à voir avec la pandémie.
Malgré le froid et quelques flocons de neige, un grand héron se trempait le bout des pattes dans les étangs artificiels. Les couples de bernaches du Canada avaient profité du mauvais temps et du confinement pour envahir les mornes étendues gazonnées habituellement colonisées par les pique-niqueurs. N'étant pas chaussé pour m'aventurer dans les bois inondés, je me suis contenté de ce que je pouvais voir de la lisière: quelques oiseaux et une marmotte amphibie.

Grand héron
Grimpereau brun

Un pic atypique

L'identification des pics du Québec est à la portée de tous. Il y a peu d'espèces et elles ont toutes des caractères bien distinctifs. Par ailleurs, les pics présentant presque tous un dimorphisme sexuel (à l'exception du pic à tête rouge), on peut même connaître le sexe d'un individu juste en regardant si telle ou telle tâche de couleur est présente ou non.
Par exemple, chez les pics maculés qui se caractérisent entre autres par leur front rouge, la femelle a la gorge blanche alors que le mâle, que l'on peut voir ici, a la gorge rouge. Alors, quand le pic a un front rouge et une gorge blanche soulignée par un liseré rouge comme le pic maculé qui vient régulièrement dans notre jardin, qu'est-ce que c'est ? Une anomalie, un hybride ?  

Un 7 mai dans le boisé du Tremblay

Ce matin au boisé: Zorro est arrivé, le Cardinal à poitrine rose n'a pas bougé depuis hier et une Uvulaire à feuilles sessiles a fleuri.

Paruline masquée
Cardinal à poitrine rose
Uvulaire à feuilles sessiles

Un 6 mai dans le boisé du Tremblay

Qu'est ce que je retiens de ma ballade de ce matin ?
Un cardinal à poitrine rose que nous avions entendu hier et que j'ai pu photographier tant bien que mal aujourd'hui, la portée du regard qui diminue au fur et à mesure que la feuillaison progresse et aussi à quel point nos empreintes dans l'environnement peuvent être durables. 
Pour preuve ces ornières laissées par un tracteur, il y a peut-être 10 ou 15 ans, et qui ne se comblent pas malgré des années de feuilles mortes, de pluies, de gel et de neige. 

L'agrile et l'élagueur


Dans la section du boisé du Tremblay sise à Boucherville et appartenant à Nature Action Québec, on sécurise la passerelle de bois en coupant les arbres morts de l'agrile. Mieux vaut prévenir que courir ou se faire écrapoutir.
Évidemment, dans une frênaie, si vous enlevez les frênes, il reste...les nerpruns  déjà bien installés et qui se réjouissent de l'espace mis à leur disposition. À moins qu'on enlève aussi ces  indésirables !
J'ai failli oublié les phragmites que l'on a tenté d'éradiquer en étalant des bâches en plastique. 
Et si on laissait faire, juste pour voir ce que cela donne. Tout au plus, pourrait-on envoyer quelques bénévoles de temps en temps pour ramasser les déchets de ceux qui n'apprendront jamais à ne pas les laisser traîner.     

Un 4 mai dans le boisé du Tremblay

Hier, par la fenêtre, nous avons entendu le chant de la paruline couronnée dans le bois. Ce matin, nous avons vu une paruline à croupion jaune et entendu une paruline bleue en allant nous y promener. Si la météo permet d'en douter, l'observation des oiseaux le confirme: le printemps est bel et bien arrivé.

Autre signe, ce couple de moucherolles phébis occupés à rassembler des chaumes pour bâtir ou rafistoler leur nid. Je ne serai pas surpris qu'ils s'installent sous la passerelle en bois qui traverse leur territoire, comme l'année dernière.

Contrairement à ses cousins des aulnes et des saules qui ne peuvent se distinguer que par leur chant, le phébi est plutôt facile. Ça pourrait se résumer à brun dessus, gris dessous. Par ailleurs, on le voit souvent faire l'aller-retour entre son perchoir et un insecte volant qui passe à proximité et qu'il attrape après une ou deux acrobaties aériennes. De retour sur sa branche, il se met alors à hocher de la queue, un mouvement signature.    

Le plus gros colibri du monde

Les colibris ne vont pas tarder à arriver. Aussi, avons-nous installé leur mangeoire en la remplissant d'un liquide un peu plus sucré que d'habitude, migration oblige.
Le problème est que, tous les matins, nous la retrouvons vide et couverte d'empreintes boueuses qui ne laissent aucun doute sur l'amateur de sirop. Ce matin tôt, il a été pris sur le fait.

Dinosaure un jour, dinosaure toujours

Nous laissons toujours traîner quelques graines dans le jardin pour le couple de colverts qui vient nous visiter deux fois par jour. Parfois, il suffit que nous mettions le nez dehors pour les voir se jeter dans le bassin après avoir slalomé entre les lignes électriques, les cordes à linge et les arbustes.
Pendant que Madame mange, Monsieur veille en retrait et joue les fiers à bras en nous cancanant quelques menaces si nous ne respectons pas une certaine distance. Jamais, il ne mange le premier. Quand la cane a fini, elle va faire sa toilette dans le bassin; lui ramasse les miettes puis va la rejoindre.


Évidemment, l'écureuil gris, goinfre et opportuniste, n'a pas été long à comprendre le manège et dès q'il voit les canards, il se précipite attendant que nous tournions le dos pour s'inviter à leur table. Avec ses longues dents, ses pattes griffus et son tempérament effronté, je pensais qu'il aurait le dessus sur eux. Pantoute ! Au contraire, il se tient à distance respectueuse et dès que le mâle approche, il bat en retraite, craintif.  

Est-ce une question de taille ? Un événement dans l'histoire des deux espèces a-t-il marqué à jamais la mémoire des écureuils ? Les écureuils, le soir au coin du feu, se racontent-ils la légende des lointains ancêtres hauts comme trois pommes qui se faisaient dévorer par des canards gigantesques, recouverts d'écailles et armés de canines dépassant de leur bec crochu ? Allez savoir !
Quoi qu'il en soit, au chapitre des mammifères peureux, il y en a une qui préfère attendre que tout le monde soit couché pour venir danser, c'est la souris.

On s'y perd assez

D'habitude quand je croise la route d'un carex (famille des Cypéracées), je détourne rapidement les yeux et je fais semblant de ne pas l'avoir vu pour ne pas être obligé de passer des heures dans des clés d'identification plus ou moins à jour et finir sur une frustration. 5000 espèces sur la planète, plus de 200 dans l'Est du Canada et je suis paresseux: trois bonnes raisons de regarder ailleurs.

Mais celui-là avec ses dreadlocks, je n'ai pas pu résister à la tentation.

Première chose à essayer; faire rouler la tige entre le pouce et l'index pour vérifier qu'il ne s'agit pas d'une vulgaire graminée (maintenant Poacées). Les cypéracées ayant une tige à section triangulaire qui nuit à la fluidité du mouvement, si ça roule entre vos doigts, c'est une graminée. Après, bon courage !

Bon, je vous passe les errances et les détails fastidieux de l'identification, mais je suis arrivé au Carex plantain (Carex plantaginea). Évidemment, il reste toujours un doute...
Et effectivement, on m'a rapidement signalé sur le site iNaturalist.org qu'il s'agit plus probablement du Carex pédonculé (Carex pedunculata). Un jour, qui sait ?

À chaque pic, son tempo

Le tambourinement du pic maculé est probablement l'un des plus faciles à reconnaître. Il se termine toujours de façon irrégulière, comme si le pic n'était pas capable de maintenir le tempo.

Indice de nidification

[Les filles naissent dans les roses, les garçons dans les choux et les pics au cœur des arbres. Cela fait une semaine que la Pic mineur s'affaire à creuser son nid. Je n'ai pas remarqué si le mâle participait à l'installation.

C'est un travail considérable qui dure une vingtaine de jours alors que le temps d'occupation est relativement bref: les 4 à 5 œufs seront couvés pendant 12 jours et les jeunes resteront au nid 21 jours. Après, tout ce beau monde se dispersera dans la nature et le nid sera oublié. 

Dans la première édition de l'atlas des oiseaux nicheurs du Québec méridional, on peut lire que l'entrée du nid est orientée vers le sud, trois fois sur quatre; c'est le cas ici.]

Ma relectrice préférée m'a signalé que la dernière fois que nous avions vu des pics dans cette cavité, il était question de pics chevelus. Nous sommes donc allés vérifier ce matin et elle avait raison. Cela ne change rien à la durée de forage du nid et pas grand chose à l'incubation (jusqu'à 15 jours) ni au séjour des jeunes (jusqu'à 30 jours). 

Mouchoirs jetables

Ce matin, je cherchais des fleurs printanières et j'ai trouvé des kleenex, plein de kleenex.

De quoi je me plains ? N'est-ce pas tout l'intérêt du kleenex que d'être jetable. Et comme rien sur l'emballage ne dit où le faire, alors forcément, livrés à nous-même, sans indication, sans interdiction et encore moins de réflexion, il ne reste plus qu'à nous laisser aller à nos pulsions. Humain ? Je rêvais de mieux. 

Anyway, il y aura sûrement un bénévole pour le ramasser. N'empêche, je ne m'habitue pas.

Printemps ! Vous avez dit printemps ?

Tous les ans, c'est la même chose. On commence à y croire et un matin, on se réveille sous la neige, les pattes prises dans le bassin. Heureusement, c'est l'affaire d'une journée ou deux.

Un 21 avril dans le boisé du Tremblay

Passerella iliaca map 2.svg
Depuis une semaine environ, quatre bruants fauves font escale dans le boisé du Tremblay. On les entend plus que l'on ne les voit, mais ce matin l'un d'entre eux a eu pitié de mes efforts et a décidé de se laisser photographier pour documenter la biodiversité des lieux. Ils doivent être à la veille de poursuivre leur route vers leur aire de nidification, plus au nord.


   Aire de nidification
   Voie migratoire
   Aire d'hivernage


Par Cephas — BirdLife International. 2016. Passerella iliaca. The IUCN Red List of Threatened Species 2016: e.T103779110A94696453. https://dx.doi.org/10.2305/IUCN.UK.2016-3.RLTS.T103779110A94696453.en. Downloaded on 02 May 2018., CC BY-SA 4.0, Lien

Un 18 avril aux Étangs-Antoine-Charlebois

Une sortie en nature est toujours l'occasion d'apprendre ou de découvrir quelque chose. Celle-ci m'a fait comprendre pourquoi le fuligule à collier porte ce nom. J'en ai pourtant vu des centaines, mais c'est la première fois que je remarque ce collier brun à la base du cou du mâle, qui apparaît à peine dans les guides d'identification...quand il est représenté. 
Ils ne sont pas restés longtemps, probablement parce qu'il n'y avait pas assez de fond pour ces adeptes de la plongée.    

Bruants chanteurs: tous pareils et uniques en même temps

Hier, je prétendais que les bruants chanteurs sont si nombreux et leur façon de chanter si personnelle malgré les apparences que je pourrais fermer les yeux et retrouver mon chemin simplement en les écoutant. Aujourd'hui, je vais le prouver.
Sur la vingtaine de bruants qui ont établi leur territoire le long du chemin que je pratique régulièrement, j'en ai enregistré quatre à différents endroits. Dans un premier temps, je vous propose de les écouter et d'essayer de percevoir les différences. Pour une oreille peu habituée à écouter des chants d'oiseaux, l'exercice n'est pas si facile.

Bruant chanteur 1
Bruant chanteur 2
Bruant chanteur 3
Bruant chanteur 4

Si les différences ne vous sautent pas aux oreilles, je vous propose de comparer la forme des ondes sonores de chaque chant. Ci-dessous, les tracés bleus représentent l'amplitude du son (le volume) en fonction du temps. Dans le cas qui nous intéresse, il est inutile d'entrer dans les détails pour s'apercevoir que le profil de chaque chant est très différent d'un bruant à l'autre. En cliquant sur la colonne de droite, vous pourrez associer la forme de l'onde au son.
   
Bruant 1
Bruant 2
Bruant 3
Bruant 4

Puisqu'un son se définit par son amplitude (volume) et sa fréquence (grave ou aiguë), ces courbes ne sont finalement pas très utiles pour comparer les chants. À la limite, on pourrait les reproduire en frappant sur une casserole.
Heureusement, il y a le sonagramme (voir ci-dessous) qui permet de représenter le son en tenant compte de sa fréquence et de son amplitude. Il offre l'avantage de faire apparaître les différences, mais aussi les motifs communs aux quatre chants.
Pour les lire, il faut juste savoir que le temps défile sur l'axe horizontal. L'amplitude du son est donnée par la couleur des points (du vert au blanc en passant par le bleu). Plus le point est blanc, plus le son est fort. La fréquence est mesurée sur l'axe vertical (de 0 à 10000 Hz). Plus le point est haut, plus le son est aigu. Voilà, amusez-vous !

Si cela vous tente d'en savoir plus sur le chant et les mœurs du Bruant chanteur et de vous arracher les yeux sur un mauvais pdf, j'avais écris, il y a plusieurs années, un article pour la magazine Québec Oiseaux que vous pouvez télécharger ici.

Bruant chanteur 1

Bruant chanteur 2

Bruant chanteur 3

Bruant chanteur 4

Un 15 avril dans le boisé du Tremblay

Chardonneret jaune

À peine arrivés du sud, les oiseaux ont établi leur territoire en traçant des frontières qu'eux seuls perçoivent. Il ne les quitteront pas jusqu'à la prochaine migration. Pour preuve, les deux grives solitaires, la sittelle à poitrine blanche et le pic maculé que j'ai revu ce matin exactement au même endroit qu'hier. Quant aux bruants chanteurs qui jalonnent le chemin, je pourrais presque fermer les yeux et me laisser guider par leur chant, si semblables en apparence et pourtant propres à chacun.

Grive solitaire

Boisé du Tremblay, Longueuil, Quebec, CA
15 avr. 2020 06:45 - 08:00
Protocole: Relevé en mouvement ou transect
3.0 kilomètre(s)
20 espèces

Bernache du Canada (Branta canadensis) 6
Canard colvert (Anas platyrhynchos) 4
Goéland à bec cerclé (Larus delawarensis) 4
Pic maculé (Sphyrapicus varius) 1
Pic mineur (Dryobates pubescens) 5
Pic flamboyant (Colaptes auratus) 2
Moucherolle phébi (Sayornis phoebe) 1
Mésange à tête noire (Poecile atricapillus) 3
Roitelet à couronne dorée (Regulus satrapa) 3
Sittelle à poitrine blanche (Sitta carolinensis) 2
Grive solitaire (Catharus guttatus) 2
Merle d'Amérique [migratorius] (Turdus migratorius [migratorius Group]) 5
Chardonneret jaune (Spinus tristis) 8
Bruant fauve (Passerella iliaca) 2
Junco ardoisé (Junco hyemalis) 3
Bruant à gorge blanche (Zonotrichia albicollis) 1
Bruant chanteur (Melospiza melodia) 10
Carouge à épaulettes (Agelaius phoeniceus) 5
Vacher à tête brune (Molothrus ater) 2
Cardinal rouge (Cardinalis cardinalis) 3

Vous pouvez consulter cette liste sur Internet à https://ebird.org/checklist/S67228825
Ce rapport a été produit automatiquement par eBird v3 (http://www.ebird.org/canada) (https://ebird.org/home)

Un 14 avril dans le boisé du Tremblay





La vie suit son cours dans le boisé du Tremblay. La ballade matinale nous a permis d'observer 24 espèces d'oiseaux (voir ci-dessous). Au nombre des nouveaux arrivants, on compte le bruant à gorge blanche, le moucherolle phébi, le pic flamboyant et le pic maculé.
Côté fleurs, le tussilage affirme de plus en plus sa présence au bord des chemins bien que nous passions trop tôt pour vraiment profiter des rayons de ce soleil. Dans le sous-bois, l'hépatique à lobes aigus que je guette depuis une semaine a profité de la douceur d'hier pour fleurir. Je vais maintenant pouvoir m'intéresser à la claytonie de Caroline et à l'érythrone d'Amérique dont les feuilles commencent tout juste à pointer. 




Boisé du Tremblay, Longueuil, Quebec, CA
14 avr. 2020 06:50 - 08:20
Protocole: Relevé en mouvement ou transect
3.0 kilomètre(s)
24 espèces
Bernache du Canada (Branta canadensis) 6
Canard branchu (Aix sponsa) 2
Canard colvert (Anas platyrhynchos) 4
Goéland à bec cerclé (Larus delawarensis) 5
Pic maculé (Sphyrapicus varius) 2
Pic mineur (Dryobates pubescens) 20
Pic chevelu (Dryobates villosus) 2
Pic flamboyant (Colaptes auratus) 3
Moucherolle phébi (Sayornis phoebe) 1
Corneille d'Amérique (Corvus brachyrhynchos) 1
Mésange à tête noire (Poecile atricapillus) 3
Sittelle à poitrine blanche (Sitta carolinensis) 2
Troglodyte des forêts (Troglodytes hiemalis) 2
Grive solitaire (Catharus guttatus) 1
Merle d'Amérique (Turdus migratorius) 15
Chardonneret jaune (Spinus tristis) 12
Bruant fauve (Passerella iliaca) 4
Junco ardoisé (Junco hyemalis) 10
Bruant à gorge blanche (Zonotrichia albicollis) 2
Bruant chanteur (Melospiza melodia) 25
Carouge à épaulettes (Agelaius phoeniceus) 7
Vacher à tête brune (Molothrus ater) 1
Quiscale bronzé (Quiscalus quiscula) 1
Cardinal rouge (Cardinalis cardinalis) 8
Vous pouvez consulter cette liste sur Internet à https://ebird.org/checklist/S67165337
Ce rapport a été produit automatiquement par eBird v3 (http://www.ebird.org/canada) (https://ebird.org/home)

Un 12 avril dans le boisé du Tremblay

Pas un chat ! Rectification: pas un chien. Mais des oiseaux...


Boisé du Tremblay, Longueuil, Quebec, CA
12 avr. 2020 07:14 - 08:49
Protocole: Relevé en mouvement ou transect
4.21 kilomètre(s)
17 espèces

Bernache du Canada  14
Canard colvert  9
Goéland à bec cerclé  8
Grand Héron  1
Pic mineur  4
Pic flamboyant  2
Geai bleu  1
Corneille d'Amérique  1
Mésange à tête noire  2
Merle d'Amérique  7
Chardonneret jaune  8
Bruant fauve  2
Junco ardoisé  12
Bruant chanteur  22
Carouge à épaulettes  7
Vacher à tête brune  3
Cardinal rouge  4

Vous pouvez consulter cette liste sur Internet à https://ebird.org/checklist/S67071104
Ce rapport a été produit automatiquement par eBird v3 (http://www.ebird.org/canada) (https://ebird.org/home)

Un 11 avril dans le boisé du Tremblay

Ce matin: première grive solitaire, première hirondelle bicolore et 4 bruants fauves de passage (c'est la saison). Le couple de bernaches n'a pas changé de place depuis une semaine; on peut considérer que c'est un indice de nidification. 

Tussilage
Grive solitaire
Bernaches du Canada

Un 6 avril dans le boisé du Tremblay


Il fait zéro au thermomètre, le bois des passerelles est recouvert de givre, mais le lever du soleil fait chanter le boisé. Je ne sais pas pourquoi, mais tous les observateurs d'oiseaux vous le diront; le meilleur moment pour entendre les oiseaux chanter est au printemps, un peu avant le lever du jour.
Pour nous, c'est l'occasion de nous refaire les oreilles, un chant après l'autre, une espèce après l'autre au fur et à mesure de leur arrivée, car lorsque les arbres auront des feuilles, l'ouïe sera plus utile que la vue pour les trouver et les identifier.   

Dernière minute

Je faisais un tour dans mon jardin en quête d'inspiration pour ma job. Accroupi, je suivais des yeux une abeille qui butinait dans les scilles de Sibérie quand mon regard a croisé le sien. 
Je n'en reviens toujours pas. D'habitude, nos couleuvres ne sortent pas de leur hibernacle avant la fin-avril début-mai. Mais si elle le dit, c'est que le printemps est arrivé.

Le confinement des uns, la liberté des autres...

Confiné dans mon enclos, je regarde passer les cerfs de Virginie derrière la clôture.