Hier soir, j'ai inauguré mon dernier gadget: une caméra extérieure HD avec déclenchement infra-rouge et prise de vue nocturne. C'est mon cadeau de noël, j'avais hâte de l'essayer, mais il fallait que j'attende des températures au-dessus de -10°C. Avec le redoux du faux-printemps de ces derniers jours, je n'ai pas pu m'empêcher d'aller surprendre le monstre du cabanon en pleine action.
Je n'ai pas été déçu. Les 2 grammes de poils de la souris à pattes blanches ont commencé à s'agiter à 21:37 et sont partis se coucher à 6:21 le lendemain matin. Ce soir, je renouvelle l'expérience en modifiant le plateau de tournage afin de mettre un peu plus en évidence la vedette. Je devrais aussi être en mesure de donner un peu plus de détails chiffrés sur la fréquence des visites et la durée de son séjour dans le seau; lequel contient des graines de carthame normalement destinées au couple de cardinal rouge qui fréquente le jardin.
Ce qui est surprenant - mais en même temps ça ne l'est pas vraiment quand on connait un peu les animaux - , c'est la régularité du chemin que la souris emprunte pour rejoindre son nid, nid que nous avons trouvé dans une vieille couverte. Pour l'instant, elle semble seule mais les premiers souriceaux naissent vers la fin mars et, chaque printemps, quand nous nous ré-approprions le cabanon, il n'est pas rare de déloger 3 à 4 souris.
Une histoire à suivre...