Bruant familier, Spizella passerina, Chipping Sparrow

Avec leur plumage de couleur brune (au Canada) et leur taille, on les prend souvent pour des moineaux. Mais en y  regardant de plus près, on finit par remarquer les détails qui permettent de distinguer les 14 espèces de bruants nicheurs ou hivernants du Québec.  
Ici, un jeune (à droite) accompagné d'un adulte. Légèrement plus petit qu'un moineau, la poitrine uniformément gris-pâle de l'adulte (il faudra me croire sur parole), la ligne noire qui prolonge l'oeil en arrière , le bec rosâtre à noir selon la saison et surtout la calotte rousse sont caractéristiques du Bruant familier, très commun en été et absent en hiver.

La mystérieuse danse des pucerons

Les colonies de certaines espèces de pucerons sont parfois animées d'une onde qui se propage d'un individu à l'autre, à la manière d'une holà. Ce comportement, qui est décrit chez l'espèce Grylloprociphilus imbricator (Puceron fugace du hêtre, en français) et qui lui vaut le surnom anglais de Boogie-Woogie Aphid, serait une réaction à un dérangement ou à un danger. 

Bourdon fébrile, Bombus impatiens, Common Eastern Bumble Bee

Sa fébrilité ne s'exprime que dans la collecte du nectar, car autrement, il est d'un flegme, disons britannique puisque c'est une qualité reconnue des habitants d'Albion...en dehors des terrains de soccer. On peut aller et venir autour des fleurs qu'ils butinent, leur barrer le chemin, les regarder de près;  ils vous ignorent, vous contournent et poursuivent leur labeur. La plupart des butineurs - des cueilleurs, pas des chasseurs - sont ainsi.
J'aimerais beaucoup qu'ils décident de s'installer au jardin et j'entretiens à cette fin un vieux terrier de marmotte probablement disproportionné qui, jusqu'à présent, a beaucoup plus de succès avec ces dernières.  
Pour tout savoir sur les bourdons, il y a un site extraordinaire qui s'appelle Bumblebee.org. La clé d'identification basée sur les patrons de couleurs est particulièrement bien faite et facile à utiliser de mon point de vue d'amateur. Je ne sais pas si elle résiste à  l'analyse des entomologistes. Sur le site de l'insectarium de Montréal, on apprend aussi des tas de choses comme reconnaître un bourdon sur la défensive qui, parait-il, relève sa paire de pattes médiane avant de se tourner sur le dos pour piquer.