Inutile d'aller bien loin pour en voir, quand on habite dans le sud du Québec. Il suffit de s'écarter un peu de la ville et de surveiller les oiseaux perchés sur les fils électriques ou sur les poteaux de clôture au bord des champs.
Difficile aussi de se tromper dans son identification. La sturnelle des prés ne ressemble à rien d'autre qu'à la sturnelle de l'ouest, qui comme son nom l'indique, vit plus à l'ouest (de l'Ontario jusqu'en Colombie Britannique).
Là où les aires de distribution se chevauchent (le sud de l'Ontario pour le Canada) et où il est possible de rencontrer un égaré (le sud du Québec pour la sturnelle de l'ouest), le chant est un bon moyen de les discriminer, car, comme il se doit, elle ne parle pas la même langue.
Je vous suggère d'aller les écouter sur xeno-canto, une audiothèque de chants d'oiseaux du monde entier, très bien faite: vous trouverez le chant de la Sturnelle de l'ouest ici (par exemple, le deuxième par Eric DeFonso, XC172625); à comparer avec celui de la sturnelle des prés là (par exemple, le troisième par Eric DeFonson, XC172959).