Si je ne l'avais pas encore fait, ce n'est pas par pudeur, mais parce qu'il n'est pas très réussi; on le devine plus qu'autre chose. C'est ce qui arrive quand on voyage léger et qu'on se fie au hasard pour faire des rencontres. Pas de cache, pas d'appât, pas d'embuscade, rien de provoquer, que du naturel !
On pose un pied devant l'autre sans faire trop de bruit, les sens aux aguets; on se laisse guider par un rocher, un vieil arbre tordu un peu plus loin, une fleur plus colorée que les autres, un chant d'oiseau qu'on ne connait pas. Les prétextes ne manquent pas. Parfois, ça se passe à deux pas de chez vous. Cette fois-ci, c'était au bord d'une route du Texas.
Le tatou à 9 bandes (Dasypus novemcinctus) est vraiment un animal étrange. À première vue, on peut avoir du mal à le situer dans le règne animal. C'est pourtant bien un mammifère. Il est de la famille des dasypodidés, qui compte 21 espèces réparties en 9 genres.
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Tous les membres de cette famille habitent l'Amérique du Sud, parfois dans des zones très restreintes; certaines espèces s'aventurent un peu plus au nord; c'est le cas du tatou à neuf bandes dont l'aire de distribution s'étend jusqu'au centre des États-Unis.
Toutes les espèces ont en commun d'être protégées par une carapace constituée de plaques osseuses recouvertes d'une couche cornée. Le nombre et l'organisation des plaques varient d'une espèce à l'autre; ce peut être des écailles contiguës ou, comme dans le cas du tatou, des bandes imbriquées les unes dans les autres et liées entre elles par des replis de peau.
Cette armure n'est pas la seule originalité du tatou. Le mode de reproduction est lui aussi assez particulier. Chez le tatou à neuf bandes, 1+1 donne toujours 4. C'est une véritable usine à clones.
Toutes les espèces ont en commun d'être protégées par une carapace constituée de plaques osseuses recouvertes d'une couche cornée. Le nombre et l'organisation des plaques varient d'une espèce à l'autre; ce peut être des écailles contiguës ou, comme dans le cas du tatou, des bandes imbriquées les unes dans les autres et liées entre elles par des replis de peau.
En effet, l'ovule, une fois fécondé, se scinde en quatre œufs qui donneront quatre embryons génétiquement identiques. Ce phénomène, qui s'appelle la polyembryonie, est assez rare chez les mammifères. Chez l'humain, elle conduit à la formation de jumeaux identiques, mais elle est accidentelle et ne produit pas plus de deux individus.