Un ornithologue, même amateur, ne part pas en voyage sans s'informer sur les nouvelles espèces d'oiseaux qu'il peut rencontrer. Et ça, c'est quand il ne planifie pas son voyage en fonction de celles-ci.
Il établit sa liste avec, d'une part les espèces communes localement - mais qu'il n'a aucune chance de voir chez lui - et d'autre part, les espèces plus difficiles à trouver, soit parce qu'elles sont endémiques à un type d'habitat bien particulier, limité ou difficile d'accès, soit parce qu'elles sont devenues rares, soit parce qu'elles ne peuvent être observées qu'au moment des migrations, soit encore parce qu'elles sont à la limite de leur aire de distribution.
Le geai vert fait partie de la liste des oiseaux improbables du Texas pour l'observateur qui vient du Québec. Improbable car dans l'extrême sud du Texas, il est à la limite nord de son aire. Et c'est bien la seule raison car si vous vous promenez dans les sous-bois et les parcs urbains boisés (surtout s'ils sont équipés de mangeoires) le long du Rio Grande entre Brownsville et McAllen, vous avez de fortes chances d'en croiser.
L'oiseau est spectaculaire et fait partie avec le tyran à longue queue (à venir), le grand géocoucou (le bip-bip du dessin animé) et l'ortalide chacamel (à venir) des espèces du Texas dont je me souviendrai longtemps.
L'oiseau est spectaculaire et fait partie avec le tyran à longue queue (à venir), le grand géocoucou (le bip-bip du dessin animé) et l'ortalide chacamel (à venir) des espèces du Texas dont je me souviendrai longtemps.