Photo de Jeantosti [GFDL or CC-BY-SA-3.0], via Wikimedia Commons |
Probablement d’origine européenne, le chardon Marie, qui pousse dans les endroits ensoleillés, a été propagé par l’homme sur tous les continents. On le reconnait facilement à ses feuilles épineuses qui portent des marbrures blanches le long des nervures.
La légende veut que Marie ait donné le sein à Jésus sous un buisson de ce chardon et que quelques gouttes de lait soient tombées sur les feuilles.
On utilise les graines, débarrassées de leurs aigrettes, qui sont antioxydantes, galactogènes et hépatoprotectrices, et parfois les parties aériennes.
Parmi les principes actifs du chardon Marie, on trouve:
- La silymarine, un mélange d'une dizaine de flavanolignanes, dont le principal constituant est la silybinine. La silymarine représente 1,5 à 3 % du poids sec des graines.
Contre les troubles hépatiques (ictère, hépatite, cirrhose), les troubles de la vésicule biliaire (lithiase biliaire), le diabète, le manque de lait, l'asthme, le rhume des foins, la céphalée d'origine allergique, l'urticaire, les états dépressifs, les hémorroïdes, les varices et la varicocèle.
- Graines à raison de 12 à 15 g par jour, en plusieurs fois.
- Infusion de 4 g de graines moulues dans 150 ml d’eau, 3 à 4 fois par jour, une demi-heure avant les repas.
- Infusion de 1 g de parties aériennes dans 150 ml d’eau, 2 à 3 fois par jour.
- Décoction (10 minutes) de 4 à 5 g de graines concassées dans 150 ml d’eau, prendre 15 ml par heure.
- Teinture à raison de 1 ou 2 ml, 3 fois par jour, une demi-heure avant les repas.
- Extrait normalisé à raison de 200 à 400 mg de silymarine par jour.