Coriandre

Photo de Bierfaß  [CC BY-SA 3.0], via Wikimedia Commons
Coriandrum sativum (Apiacées) est aussi appelée Coriandre cultivée, Persil chinois ou Persil arabe.
La coriandre est une plante aromatique annuelle qui pousse à l’état sauvage au Proche-Orient et dans le sud de l’Europe et qui est cultivée dans de nombreuses régions à climat tempéré. Dans les pays où elle est spontanée, il faut faire attention à ne pas la confondre avec d’autres plantes toxiques de la même famille.
On utilise les graines, qui sont analgésiques, antidiarrhéiques, antispasmodiques, anxiolytiques, apéritives, carminatives, digestives, stimulantes et stomachiques.
Parmi les principes actifs de la coriandre, on trouve :
  • Une huile essentielle (0,1 à 2 % de la graine) dont l’un des principaux constituants est le coriandrol, ou d-linalol (10 à 75 % selon la maturité de la graine), qui serait en partie responsable des effets antispasmodiques et anxiolytiques.
Contre l'asthénie, l'intoxication alimentaire, le manque d'appétit, la dyspepsie, la diarrhée, les flatulences et les ballonnements.
  • Graines broyées à raison de 3 g par jour.
  • Infusion de 3 g de graines broyées dans 150 ml d’eau, 3 fois par jour. 
  • Extrait liquide (1:1 éthanol à 25 %) à raison de 3 ml par jour.
  • Teinture (1:5 éthanol à 40 %) à raison de 15 ml par jour.
Contre les rhumatisme et les douleurs articulaires.
  • Cataplasme avec les graines broyées.
  • Compresse avec quelques gouttes d'huile essentielle diluée. 
    L’huile essentielle purifiée est toxique et ne devrait pas être utilisée par voie interne. Les femmes enceintes ou qui allaitent ne doivent pas l’utiliser.

    Coquelicot

    Papaver rhoeas (Papaveracées) est aussi appelée Ponceau, Coquelourde, Pavot coquelicot ou Pavot rouge.
    Le coquelicot est une annuelle originaire d’Europe, d’Afrique du Nord et de l’ouest de l’Asie. Cette plante messicole affectionne les terres fraîchement remuées et ensoleillées. On ne la trouve pas à l’état sauvage au Québec. 
    On utilise les pétales, qui sont antitussifs et sédatifs.
    Parmi les principes actifs du coquelicot, on trouve : 
    • Des alcaloïdes, notamment la rhéadine, l’isorhéadine et la rhéagénine, qui ressemblent à ceux du pavot somnifère sans en avoir la puissance. 
    • Des anthocyanosides responsables de la couleur rouge des pétales.
    Contre la toux (la bronchite, la coqueluche), la dyspnée causée par l'asthme, la nervosité, le stress et l'insomnie. 
    • Infusion de 3 g dans 150 ml d’eau, 3 fois par jour.
    • Sirop (100 %) à partir d’une infusion (12 heures) de 40 g de pétales par 100 ml d’eau, à raison d’une cuillère à café jusqu'à 3 fois par jour.
    Contre la peau sèche. 
    • Compresse à partir d’une infusion de 400 g par litre d’eau.



    Coptide

    Coptis trifolia syn. groenlandica (Renonculacées) est aussi appelée Coptide trifoliée, Coptide à trois feuilles, Coptide du Groenland, Coptide trifoliée, Savoyane, Sabouillane, Sibouillane ou Racine jaune. Les espèces C. chinensis en Chine et C. teeta en Inde auraient des propriétés similaires.
    La coptide est une petite plante rampante des sous-bois de conifères nord-américains. On la reconnait à ses feuilles vert foncé et luisantes, qui sont profondément divisées en trois lobes. En tirant délicatement sur la tige et en dégageant la mousse de laquelle elle émerge, on finit par trouver son rhizome franchement orangé.
    On utilise le rhizome qui est amer, antibactérien, anti-inflammatoire, parasiticide et tonique.
    Parmi les principes actifs de la coptide, on trouve:
    • Des alcaloïdes, notamment la berbérine et la coptisine.
    Contre les inflammations de la bouche et de la gorge, les aphtes, le muguet, les maux d'estomac, l'ulcère gastroduodénal, l'indigestion et la trichomonase.
    • Rhizome séché à raison de 0,5 à 2 g par jour; on peut aussi l'utiliser entier en le mâchant.
    • Décoction de 2 à 5 g de rhizome séché dans 150 ml d’eau à raison de 15 ml, 3 à 6 fois par jour.
    Contre les inflammations de la bouche et de la gorge, les dermatites, le psoriasis et la trichomonase.
    • Rince-bouche, gargarisme, douche vaginale ou compresse avec la décoction refroidie.
    En l'absence de données sur sa toxicité, la coptide doit être utilisée avec circonspection. Les femmes enceintes, celles qui allaitent et les enfants ne doivent pas l'utiliser.