Marronnier d'Inde

Image: Tom Curtis / FreeDigitalPhotos.net
Aesculus hippocastanum (Hippocastanacées) est aussi appelée Marronnier blanc, Marronnier commun, Marronnier faux châtaignier ou Châtaignier de cheval.
Le marronnier est un arbre à feuilles caduques qui peut atteindre une quarantaine de mètre de hauteur. Originaire de la région des Balkans, il a été planté dans toutes les régions tempérées du monde comme arbre ornemental.
On utilise les graines (marrons) et l'écorce, qui sont anti-inflammatoires, antioedémateuses, astringentes et veinotoniques.
Parmi les principes actifs du marronnier d'inde, on trouve:
  • Des saponines (3 à 10 % de la graine), regroupées sous l’appellation d'aescine ou d'escine et auxquelles on attribue les effets du marronnier.
  • Des coumarines, dont l'esculine (toxique), l’esculétine, la fraxine et la scopoline.
  • Des flavonoïdes parmi lesquels l’astragaline, l’isoquercétrine, la rutine et la leucocyanidine.
  • Des tanins. Ils contribuent aux effets du marronnier.
Contre l'insuffisance veineuse (douleur, enflure et lourdeur dans les jambes, varices, hémorroïdes, phlébite), les contusions, les entorses, la diarrhée, la fièvre et l'hypertrophie de la prostate.
  • Graines séchées à raison de 0,2 à 1 g, 2 fois par jour.
  • Écorce pulvérisée à raison de 275 mg, 3 à 6 fois par jour.
  • Décoction de 0,3 à 06, g de graines dans 150 ml d’eau, 2 fois par jour.
  • Extrait normalisé à raison de 50 à 100 mg d'escine par jour, en plusieurs fois. Certains extraits sont standardisés pour contenir 16 à 28 % d’escine (suivre les recommandations du fabricant).
Contre l'insuffisance veineuse (enflure et lourdeur dans les jambes, varices, hémorroïdes, séquelles de phlébite, couperose), les ecchymoses, les entorses, les plaies infectées et la varicocèle.
  • Compresse avec une décoction (5 minutes) de 40 g de marrons broyés par litre d’eau.
  • Compresse avec une décoction de 8 g d’écorce par litre d’eau.
  • Onguent ou pommade contenant 1 % d’escine ou 20 % d’une teinture (1 :5 éthanol à 50 %) à raison de 1 à 3 applications par jour.
Toutes les parties de l’arbre sont toxiques et il ne faut pas utiliser le marronnier par voie interne pour l’automédication (les doses ci-dessus sont indiquées à titre informatif). Il est important d’utiliser des extraits commerciaux dépourvus d’esculine, car cette substance contenue dans les graines, les feuilles, les fleurs et l'écorce est toxique. L'empoisonnement se traduit par des nausées, des vomissements, une diarrhée, une salivation importante, des céphalées, des convulsions et un arrêt cardio-respiratoire. Par ailleurs, l'usage du marronnier d'Inde par voie interne est contre-indiqué aux personnes souffrant de problèmes rénaux ou hépatiques. Le traitement peut prendre 4 semaines à faire effet.

Marjolaine

Photo de H. Zell [GFDL or CC BY-SA 3.0], via Wikimedia Commons
Origanum majorana (Lamiacées) est aussi appelée Origan des jardins, Marjolaine officinale, Marjolaine à coquilles ou Marjolaine des jardins.
Originaire du bassin méditerranéen où elle est vivace, la marjolaine est généralement cultivée comme une annuelle en dehors de sa zone de rusticité. C’est une plante aromatique utilisée en cuisine.
On utilise les parties aériennes, qui sont antibactériennes, antispasmodiques, hypotensives et légèrement sédatives.
Parmi les principes actifs de la marjolaine, on trouve :
  • Une huile essentielle (3 %) dont les principaux constituants sont le terpinène-4-ol (20 %), le thuyanol (20 à 25 %) et des hydrocarbures monoterpéniques tels que le sabinène, le γ-terpinène et l’α-pinène.
Contre l'insomnie, l’anxiété, les maux de tête, les spasmes musculaires. l'hypertension et les troubles digestifs (nausée, flatulences, colique).
  • Infusion de 7 g dans 150 ml d’eau, 2 à 3 fois par jour, avant ou après les repas.
  • Vin de marjolaine (1:20, 10 jours) à raison de 8 ml, 2 à 3 fois par jour.
Contre les rhumatismes.
  • Huile (1:5 à chaud) appliquée sur la région douloureuse.
La marjolaine ne devrait pas être utilisée de façon prolongée aux doses indiquées.

Maïs

Photo de Pollinator  [CC-BY-SA-3.0, GFDL, or CC-BY-SA-3.0],
 from Wikimedia Commons
Zea mays (Poacées) est aussi appelée Blé de Turquie, Blé d’Espagne ou Blé d'Inde.
Originaire du Mexique où il constituait un aliment de base pour les amérindiens, le maïs est aujourd’hui une céréale et une plante fourragère cultivée partout dans le monde.
On utilise les soies (styles et stigmates), qui sont anti-inflammatoires, antilithiques, antioxydantes, diurétiques et hypoglycémiantes.
Parmi les principes actifs du maïs, on trouve:
  • La maysine, un flavonoïde responsable en partie de l’effet antioxydant
  • Des phytostérols : le sitostérol et le stigmastérol.
  • Des amines (0,05 %).
  • Des saponines (3 %).
  • Des tanins (10 à 13 %).
Contre la cystite, l'inflammation des voies urinaires, la lithiase urinaire, l’énurésie, la rétention d'eau, l’œdème et la cellulite.
  • Soies séchées à raison de 4 à 8 g, 3 fois par jour.
  • Infusion de 0,5 à 1 g dans 150 ml d’eau, 3 fois par jour.
  • Décoction (5 minutes) de 4 à 5 g dans 150 ml d’eau, 3 à 4 fois par jour entre les repas.
  • Teinture (1:5 éthanol à 25 %) à raison de 5 à 15 ml, 3 fois par jour.
Le maïs peut causer des allergies et est contre-indiqué pendant la grossesse.