Photo de Jeffdelonge [GFDL or CC-BY-SA-3.0], via Wikimedia Commons |
Originaire d’Eurasie, la mauve sauvage s’est naturalisée en Australie et en Amérique du Nord (Mexique, États-Unis et Canada). Cette plante bisannuelle pousse dans les endroits ouverts et secs à proximité des habitations : les friches, le bord des chemins, le pied des vieux murs et les terrains incultes. Ses fortes tiges dressées et ramifiées peuvent atteindre plus d’un mètre de haut. Elles portent en été des fleurs à cinq pétales roses échancrés à leur sommet et parcourus de nervures mauves.
On utilise les fleurs, les feuilles et la racine, qui sont adoucissantes, anti-inflammatoires, antitussives, antiulcéreuses, béchiques, émollientes, laxatives et vulnéraires.
Parmi les principes actifs de la mauve, on trouve :
- Des mucilages (10 %) responsables des effets émollients, béchiques et laxatifs.
- Des anthocyanosides parmi lesquels la malvine, la malvidine et la delphinidine.
- Des tanins.
Contre la digestion difficile, la constipation, l'inflammation du tube digestif (bouche, gorge, intestins) et la toux.
- Fleurs séchées à raison de 5 g par jour.
- Infusion de 1 à 2 g de fleurs et/ou de feuilles séchées dans 150 ml d’eau, 4 à 6 fois par jour, entre les repas.
- Décoction de 1 g de racine dans 150 ml d’eau, 2 à 3 fois par jour.
- Teinture (1:2 vin, vinaigre ou éthanol à 40 %) à raison de 1 ml, 3 fois par jour.
Contre les plaies (crevasses, gerçures), les indurations, l'inflammation de la peau (piqûres), l'inflammation de la bouche, l'inflammation des yeux.
- Cataplasme de feuilles fraîches et broyées, de feuilles bouillies ou de racine.
- Gargarisme, lotion ou bain oculaire avec une décoction (2 minutes) de 50 g de feuilles par litre d’eau.