Le plongeur d'Okapulco

À 45 minutes à l'ouest de Montréal, le parc d'Oka est célèbre pour sa plage de sable blanc, idéale pour s'adonner au volley. On peut aussi y croiser quelques naturalistes, pratiquant leur loisir à l'abri des regards indiscrets.



En automne, l'eau y est assez ferme pour supporter le poids des galets, mais qu'on se rassure: sous les pavés, la plage est toujours là.



La fin de semaine dernière, il y avait même encore quelques baigneuses qui faisaient la joie des badauds. Nous, nous n'avions d'yeux que pour le harelde kakawi, ce marin du Grand-Nord.

Orangelin familier

La couleur du roselin familier (Haemorhous mexicanus) est largement influencée par la teneur en carotènes des aliments qu'il consomme au moment de sa mue. Il peut arriver à l'occasion qu'elle ne soit pas suffisante pour que son plumage affiche la couleur rose ou rouge caractéristique de son espèce. Il se contentera alors jusqu'à la prochaine mue d'une  teinte orangée ou jaune. L'histoire ne dit pas s'il a moins de succès auprès des dames.  

Haemorhous mexicanus
Haemorhous mexicanus

Ce matin, au boisé...

Il y avait toutes sortes de prédateurs: une buse à queue rousse, des mésanges à tête noire qui s'acharnaient sur les gales des verges d'or comme pour illustrer le dernier billet, et surtout une pie-grièche grise perchée tout en haut de l'arbre le plus haut, loin, loin loin...

Poecile atricapilla
Lanius excubitor

Campagnol
De la taille d'un merle, elle n'a pas la carrure d'un faucon ou d'une buse, mais la pie-grièche est un redoutable prédateur. Elle affectionne particulièrement les petits rongeurs qu'elle chasse de jour, dans les endroits dégagés (champ, friche), en se mettant à l'affût sur le perchoir le plus élevé.
Elle ne consomme pas toujours ses proies; il lui arrive de les conserver en prévision des périodes de vache maigre. Et si, au cours d'une promenade,  vous tombez nez à nez avec un cadavre de campagnol accroché à une branche, sachez que vous êtes sur le territoire d'une pie-grièche.