Hier, au parc Michel Chartrand (Longueuil, Québec), les chemins boueux filtraient les visiteurs. La faune en profitait pour vaquer à ses occupations: la Grande Pic veillait sur son nid, le Merlebleu de l'Est chassait et la communauté des jardiniers renouait avec ses jardins.
Fête du printemps
Dimanche dernier, tout le monde s'était donné rendez-vous à Baie-du-Febvre pour célébrer l'arrivée du printemps et officialiser la fin de cet interminable hiver.
Les dindons sauvages défilaient, le Saint-Laurent tombé de son lit se promenait en forêt, le bruant chanteur s'éclaircissait la voix et des milliers d'oies des neiges avaient fait le voyage depuis le sud des États-unis pour participer au banquet annuel dans les champs inondés.
Les dindons sauvages défilaient, le Saint-Laurent tombé de son lit se promenait en forêt, le bruant chanteur s'éclaircissait la voix et des milliers d'oies des neiges avaient fait le voyage depuis le sud des États-unis pour participer au banquet annuel dans les champs inondés.
Pourquoi faire dans la dentelle ?
Ça y est, je vais bientôt devoir partager le boisé du Tremblay avec des joggeurs et des skieurs. L'aménagement des sentiers prévu par la ville de Longueuil est commencé. Évidemment, il se fait dans le plus pur respect de la tradition; on commence par couper. Ensuite, viendront les graviers, les panneaux d'interdiction et d'interprétation, et enfin l'arrosage au Bt.
Pourquoi faire des sentiers discrets qui serpentent à travers le paysage, pourquoi baliser ceux qui existent déjà, quand on a les moyens de tracer des avenues ? Pour donner de la valeur au boisé sans aucun doute; cette valeur pécuniaire qui remplace toutes les autres.
C'était le prix à payer pour que le boisé ne disparaisse pas complètement. Dommage, j'aimais bien le parcourir en me laissant guider par les formes, les sons et les rencontres animales.
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