Encore une belle tempête de neige comme on les aime...de moins en moins.
Un 3 janvier dans le parc national du mont Mégantic
Moins 11°C, pas de vent, une bonne épaisseur de neige, des conditions idéales pour attraper une bonne suée en grimpant le Pain-de-sucre. C'était juste avant la tempête et, comme il se doit, le calme régnait. À part un cerf de Virginie, une mésange même-pas-à-tête-brune, un pic chevelu, un merle d'Amérique qui avait perdu le sud, un bec-croisé bifascié et une gélinotte qui prenait les choses de très haut, nous étions seuls.
La gélinotte, qui se nourrissait de bourgeons de bouleau jaune, m'a confirmé que je ne peux pas faire deux choses en même temps: marcher en raquette et voir les oiseaux. J'avais beau être devant pour ouvrir la piste, je ne l'ai pas vu. Idem pour le bec croisé bifascié à côté duquel je serais passé si ma blonde ne l'avait pas remarqué.
La gélinotte, qui se nourrissait de bourgeons de bouleau jaune, m'a confirmé que je ne peux pas faire deux choses en même temps: marcher en raquette et voir les oiseaux. J'avais beau être devant pour ouvrir la piste, je ne l'ai pas vu. Idem pour le bec croisé bifascié à côté duquel je serais passé si ma blonde ne l'avait pas remarqué.
Reproduction en captivité
En janvier 2015, j'étais au Panama. Ce qui avait commencé comme un voyage d'agrément prit rapidement des allures d'adoption internationale à la suite de la visite d'une plantation de café.
C'est alors que je découvris avec horreur le sort qu'on réservait aux grains de café. Arrachés à leur arbre par des mains autochtones, les cerises étaient déshabillés par des machines bruyantes. Les grains nus étaient ensuite abandonnés en plein soleil avant d'être brûlés dans des fours pendant de longues minutes. À la suite de ce traitement inhumain, certains d'entre eux, plus malchanceux, étaient immédiatement broyés et ébouillantés pour satisfaire l'envie de touristes amateurs de plaisirs gustatifs.
Évidemment, un amoureux des plantes comme moi, ne pouvait rester indifférent à ce spectacle et je décidais alors de faire ma part. Je ramassais une cerise tombée de l'arbre et la cachais dans une poche de mon sac à dos. Mieux valait une vie de plante d'intérieur au Canada qu'une fin dans une cafetière panaméenne.
De retour au pays. l'adaptation ne fut pas facile et il fallut bien attendre 3 mois avant que les deux graines (une cerise, deux graines) ne se décident à montrer le bout de leurs cotylédons. Deux ans après, les deux plants fleurissaient. Ce fut une heureuse surprise car je pensais que l'enfance du caféier durait plus longtemps. C'est quand même un arbre et chacun sait que la maturité sexuelle de certaines essences peut être tardive.
Aujourd'hui, 8 mois après sa floraison, je suis récompensé et tout le monde à la maison attend l'heureux événement, car l'unique fruit d'une fécondation artificielle à l'aide d'un pinceau commence à rougir. Personne n'y croyait vraiment.
Aujourd'hui, 8 mois après sa floraison, je suis récompensé et tout le monde à la maison attend l'heureux événement, car l'unique fruit d'une fécondation artificielle à l'aide d'un pinceau commence à rougir. Personne n'y croyait vraiment.
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