Avec une production moyenne d'environ 5.5 millions de tonnes par an, l'Espagne est le premier fournisseur mondial d'olives (FAO), loin devant l'Italie et la Grèce. De tels chiffres laissent forcément une trace dans l'environnement, et en Andalousie, première région productrice d'olives espagnoles, l'impact de cette culture saute aux yeux. Il suffit de parcourir la route entre Grenade et Séville pour constater la suprématie de l'olivier. La succession monotone des oliveraies avec leur terre mise à nue anéantit tout effort d'imagination de ce qu'a pu être le paysage originel de cette région. Au-delà de l'érosion des sols, il faut ajouter l'épuisement des nappes phréatiques par l'irrigation et la pollution par les fertilisants et les traitements phytosanitaires, inhérents à cette culture intensive.
Et pourtant, en bordure des champs, la résistance des messicoles s'organise, menée par les vipérines, les chardons et les coquelicots.
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Papaver rhoeas |
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Echium sp |
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Scolymus hispanicus |