Un 7 avril au bord du Saint-laurent

Une promenade dominicale à la Saulaie et à l'arboretum Stephen-Langevin (Boucherville) nous a permis de constater que les migrations suivaient leur cours. De grands radeaux de canards plongeurs  composés principalement de grands harles et de garrots à œil d'or se laissaient dériver sur le fleuve, accompagnés de quelques goélands à bec cerclé et de nombreuses bernaches du Canada, très en voix.

Sur la rive, le bruant chanteur, à peine arrivé, commençait à prospecter son territoire et quelques tamias rayés faisaient le plein de vitamines sous l’œil intéressé d'une petite nyctale, qui ne déteste pas à l'occasion un tamia farci aux pommettes . 

Le rocher à mimo


C'est ainsi que nous appelons le bloc erratique laissé par le glacier qui recouvrait la région il y a 12000 ans. Il repose à quelques mètres de la maison et sert de perchoir à toute sorte d'animaux. Notre chatte, en l'honneur de laquelle nous le baptisâmes, s'en servait à l'occasion, probablement comme affût, je vais parfois m'asseoir dessus pour écouter ce que les oiseaux ont à me dire, mais aujourd'hui le renard l'avait choisi pour faire sa sieste.


Un 23 mars dans le boisé du Tremblay

Hier matin, l'averse de neige et le vent nous incitaient à rester au chaud, mais dans l'après-midi, le soleil nous a pris par la main pour nous conduire dans le boisé à la recherche des quiscales et des carouges vus plus tôt dans la semaine.  Nous les avons entendus sans les voir. Pas de renard roux, ni de chouette rayée non plus, mais nous avons pu constater le débourrement des bourgeons des peupliers faux-trembles.