Un 9 avril à Longueuil

Si ce n'était le gazouillis des chardonnerets jaunes et le chant du Cardinal rouge, on pourrait se croire en hiver.

Un 7 avril au bord du Saint-laurent

Une promenade dominicale à la Saulaie et à l'arboretum Stephen-Langevin (Boucherville) nous a permis de constater que les migrations suivaient leur cours. De grands radeaux de canards plongeurs  composés principalement de grands harles et de garrots à œil d'or se laissaient dériver sur le fleuve, accompagnés de quelques goélands à bec cerclé et de nombreuses bernaches du Canada, très en voix.

Sur la rive, le bruant chanteur, à peine arrivé, commençait à prospecter son territoire et quelques tamias rayés faisaient le plein de vitamines sous l’œil intéressé d'une petite nyctale, qui ne déteste pas à l'occasion un tamia farci aux pommettes . 

Le rocher à mimo


C'est ainsi que nous appelons le bloc erratique laissé par le glacier qui recouvrait la région il y a 12000 ans. Il repose à quelques mètres de la maison et sert de perchoir à toute sorte d'animaux. Notre chatte, en l'honneur de laquelle nous le baptisâmes, s'en servait à l'occasion, probablement comme affût, je vais parfois m'asseoir dessus pour écouter ce que les oiseaux ont à me dire, mais aujourd'hui le renard l'avait choisi pour faire sa sieste.