En cette veille de rassemblement mondial pour le climat,

Je me demandais si j'allais participer à cette grande messe écologique inspirée par Greta Thunberg, l'égérie quasi messianique d'une population inquiète pour son avenir. Loin de moi l'idée de me moquer de cette jeune femme; je la plains au contraire. Le poids de l'inquiétude et de l'espoir d'une humanité incapable de faire ce qu'il faut ne doit pas être facile à porter...surtout vers la fin.

Mais que veulent ces manifestants ? Que Greta les sauve malgré eux, que les gouvernements rendent illégal leur mode de vie. Et que penser de la majorité, ce boulet silencieux qui pourrait mais ne veut pas.

Cet appel à manifester n'est quand même pas complètement inutile. Il me force à approfondir un examen de conscience entamé il y a déjà quelques années et qui se résume à cette question. Qu'est-ce que je peux faire, moi, pour limiter mon empreinte écologique ?

Composteur d'été en chutes de bois et vermicomposteur d'hiver, malheureusement en plastique, pour les déchets d'origine végétale au sens large, c'est-à dire épluchures, papier, essuie-tout et mouchoirs.
Dans les grandes chaleurs, de l'eau de pluie pour arroser et de la vigne pour climatiser.
Pas de pesticide, juste des proies et des prédateurs.
L'herbe est coupée par un engin à faible émission de tout (peu de bruit, odeur d'herbe coupée, et un peu de CO2 émis par la respiration du jardinier). Les vieilles branches sont transformées en piquets de clôture, tuteurs ou paillis; c'est selon les besoins.

Les petits plaisirs de la vie

Pour les couleuvres rayées du jardin, cela consiste à se faire chauffer au soleil enlacées dans le pot suspendu du balcon. Pour moi, cela se résume à vérifier leur présence chaque fois que je passe. Ce matin j'ai compté quatre têtes.