Cette année, nous avons décidé, comme beaucoup de nos compatriotes, de faire les "snowbirds". Pour ceux qui seraient étrangers au Québec, faire le snowbird, c'est fuir l'hiver pour aller cultiver son cancer de la peau, sa cirrhose et son syndrome métabolique sur une plage du sud (généralement la Floride ou Cuba) grâce à un forfait bon marché avion-hôtel-tout-inclus .
Une grande première pour nous, qui va encore aggraver notre empreinte carbone. Mais puisque nous n'avons pas d'amis riches pour nous prêter leur voiture électrique, que nous n'avons pas beaucoup de temps à perdre en long voyage parce qu'il faut quand même que nous remplissions notre assiette et que nous aimons découvrir la nature autrement qu'à travers un écran de portable bourré de métaux rares, j'irai faire brûler un cierge aux pieds de Sainte Greta en espérant qu'elle nous pardonne et je planterai quelques plantes médicinales indigènes au jardin ce printemps pour compenser.
Quand je dis que nous allons faire les snowbirds, il ne faut pas non plus exagérer. Je ne passerai pas mon temps au bord de la piscine à me faire des amis qui me ressemblent, alors que j'ai tout à apprendre de la nature de ce coin de Cuba. D'autant plus qu'il y a quelques "hotspots" à portée de marche ou de vélo où l'on peut voir quelques unes de la vingtaine d'espèces d'oiseaux endémiques de Cuba.
Hier, nous avons reçu notre guide d'identification, les endroits sont repérés, nous sommes prêts. Todier de Cuba (photo ci-dessous) et tourista, nous voilà. Compte-rendu au retour.
Photo de Charles J Sharp - Ouvre originale de Sharp Photography, sharpphotography, CC BY-SA 4.0, Link