Dernière minute

Je faisais un tour dans mon jardin en quête d'inspiration pour ma job. Accroupi, je suivais des yeux une abeille qui butinait dans les scilles de Sibérie quand mon regard a croisé le sien. 
Je n'en reviens toujours pas. D'habitude, nos couleuvres ne sortent pas de leur hibernacle avant la fin-avril début-mai. Mais si elle le dit, c'est que le printemps est arrivé.

Le confinement des uns, la liberté des autres...

Confiné dans mon enclos, je regarde passer les cerfs de Virginie derrière la clôture.

Une autre bonne nouvelle

Après le tamia (voir les deux billets précédents), aujourd'hui nous réservait une autre belle surprise...attendue celle-là. 
Le printemps dernier, nous nous étions liés d'amitié avec un couple de colverts qui avaient élu domicile dans notre bassin. Nous nous attendions à ce qu'ils reviennent cette année, car, pour avoir fait un peu de bagage au printemps, il n'est pas rare de reprendre les oiseaux bagués l'année précédente, au même endroit. Les oiseaux sont assez fidèles à leur territoire de nidification. 
À vrai dire, nous nous inquiétions plutôt du voyage et des accidents de parcours: chasseurs, collision avec les tours à bureaux éclairées la nuit ou les lignes à haute tension (vous seriez surpris du nombre de cadavres d'oiseaux de toutes les espèces que l'on peut ramasser au pied des tours des centre-villes ou des lignes électriques) ou que-sais-je encore.
À notre plus grande joie, ils sont passés au travers et sont de retour pour une seconde année. Dès que nous nous sommes vus, nous nous sommes précipités les uns vers les autres et avons célébré nos retrouvailles autour de quelques graines. Cette année, ils sont en avance d'une dizaine de jours et le bassin n'est pas encore complètement dégelé.