La nuit tombe sur le boisé du Tremblay. Il n'est pas très tard, mais avec le changement d'heure, nous voilà revenus à l'heure solaire et comme le temps est nuageux, il devient diffcile de faire de la photo après 17 heures.
Dommage parce qu'il y a cet oiseau au bord du chemin. Perché au plus haut du plus grand arbre, de la taille d'un merle, on reconnait tout de suite sa silhouette, même sans lumière. Comme je ne le vois quand hiver, ce n'est pas bon signe.
Allez, je secoue mon apathie saisonnière, je zoome et je déclenche deux ou trois fois pour assurer. Bon, tout le monde l'a reconnu. Inutile de jouer sur le gamma, de pousser un peu le contraste et la vibrance, c'est une pie-grièche. Laquelle, la migratrice ou la boréale ? Je pencherais pour la boréale pour trois raisons:
- On a tellement modifié le paysage qu'observer la migratrice est devenu un exploit.
- Le bandeau noir sur l'oeil est quasi inexistant, ce qui suggère non seulement une pie-grièche boréale mais aussi que c'est son premier hiver. Et puis il y a beaucoup de teinte brune dans le plumage, un autre indice de son âge.
- La taille du bec et le crochet bien visible au bout.
La même en "croppant" l'image et en poussant le gamma. Fu.. le français, je me lâche lousse. Ça fait pro et plus de son temps. |