Un bouquet de conifères à l'écart des coureurs, des fat bikes et des chiens, si on allait jeter un oeil, des fois que...une chouette rayée ferait le plein de vitamine D.
Un peu de verdure dans un monde de brutes
Ce n'est pas parce qu'il va tomber 15 ou 20 cm de neige aujourd'hui que l'on n'a pas le droit de croire en l'arrivée des beaux jours. Je parle du printemps, pas de ceux où les hommes vivront d'amour. Ça, je n'y crois plus.
Et je peux vous donner deux preuves. Je ne parle pas de l'Ukraine, mais du printemps. D'abord, j'ai reçu la visite d'un démarcheur de graines de gazon qui a ouvert de grands yeux incrédules quand je lui ai dit que je n'en avais presque plus et que j'essayais de me débarrasser de ce qui reste.
Ensuite, mon agrume - je ne me rappelle plus quel pépin j'ai planté (citron, pamplemousse, orange, clémentine ou lime) - est en train de me faire un feu d'artifices de rameaux et de feuilles. Lui aussi est impatient de sortir dans le jardin.
La germinomanie
Ceci n'est pas une nature morte |
J'ai une manie: partout où je passe, je ramasse des fruits et des graines. À la fin de l'année, je les range dans des petites boîtes hermétiques dans lesquelles j'ai pris soin de placer un essuie-tout humide et je les place dans le bas de mon frigo avec l'intention de lever une potentielle dormance physiologique.
Une fois dans l'hiver, je les sors pour les nettoyer et enlever d'éventuelles moisissures, et puis je les replace.
Au printemps, je casse délicatement les noix et les noyaux les plus durs pour exposer l'amande (la graine) et lever une éventuelle dormance physique. Certaines enveloppes sont tellement étanches que ni l'eau ni l'air ne passent. Et après, je les sème.
Cette année, si tout se passe bien, j'aurais peut-être des médéoles de Virginie, des sorbiers d'Amérique, des hamamélis de Virginie, des chênes et des caryers ovales.