En ce moment, nous sommes dans les rénovations, ce qui explique en grande partie mon manque d'assiduité à l'écriture de ce carnet. Nous refaisons la cage d'escalier : 22 marches, le double de barreaux de garde-corps et 4 mains courantes à décaper (vernis et teinture), 22 contre-marches de céramique à décoller et à remplacer par un plaqué de bois, le plancher de trois paliers à arracher et après, il faudra peindre. La remise à zéro achève et ce matin, aussitôt déjeuné, je me suis mis à l'arrachage du plancher du dernier palier.
Midi a sonné, je suis allé prendre une douche bien méritée avant de manger et je me suis alors aperçu en passant devant la chambre que le lit n'était pas fait. Pourquoi l'aurait-il été ? À la maison, c'est moi qui m'en occupe, ma blonde comptait sur moi et, moi, j'avais remis à plus tard, juste avant d'oublier.
Et c'est exactement ce qui se passe avec le changement climatique : on ne veut rien changer à nos habitudes, on compte sur les autres pour faire ce qu'il faut et on remet à plus tard ce qui doit être fait. Mais de la même façon que le lit ne se fera pas tout seul, les températures ne s'arrêteront pas de monter d'elles-mêmes.