Le matin, je conduis ma blonde à son arrêt de bus pour Montréal et, chaque fois, notre regard est accroché par une incongruité le long du trottoir, pour ne pas dire une aberration. C'est un lieu obscur et sans vie, où toute surface organique a été artificialisée, minéralisée et imperméabilisée, et où même les plantes contenues dans les deux pots sont en plastique.
Heureusement, ces jardins de pierre restent une exception à Longueuil qui est plutôt une ville verte et arborée, comme beaucoup de villes au Québec.