Projet en cours

Fallback text

Je fais actuellement une synthèse de la littérature sur les plantes toxiques du Québec en prévision d'un article sur le sujet. Si la question vous intéresse, vous pouvez consulter et naviguer dans mon document de travail ci-dessus ou à l'adresse suivante pour y laisser des commentaires : https://espace-jfn.onlyoffice.com/s/R2QTvzgRGjdHBcR

Le tableau change fréquemment. Je procède pour l'instant par statut de la plante au Québec (indigène, naturalisée, horticole, plante d'intérieur) puis par famille, dans l'ordre alphabétique. Il doit être possible de laisser des commentaires si vous constatez des oublis ou des erreurs, ou si vous avez des interrogations à formuler.

Le projet fait suite à la lecture de plusieurs intervenants sur les réseaux sociaux, qui s'interrogent (dans le meilleur des cas) sur la comestibilité d'une plante ou qui pensent avoir reconnu une plante comestible. Il s'agit d'attirer l'attention de ces cueilleurs sur les dangers que peuvent représenter certaines plantes et les risques que fait courir une erreur d'identification. Par ailleurs, en tant qu'ex-pharmacologue, je garde un intérêt particulier pour les propriétés pharmacologiques et toxicologiques des plantes.

Charlotte la Cheiracanthe

Que nous habitions l'Europe ou l'Amérique, nous offrons tous le gîte à une cheiracanthe jaunâtre, aussi appelée araignée jaune des maisons. Cette petite araignée jaunâtre ou verdâtre, pas plus grosse qu'un ongle de pouce, protège nos maisons des indésirables qui voudraient s'y incruster. 

La nôtre, la dénommée Charlotte, a pris en charge le salon qu'elle patrouille consciencieusement du soir au matin. Dans la journée, elle disparait dans l'abri de soie qu'elle s'est tissé dans un coin, entre mur et plafond. Bien que sa morsure soit parait-il douloureuse, qu'elle est une mauvaise réputation et que sa grâce soit digne d'une araignée, elle est complétement inoffensive.

Tombée du lit

Des pattes antérieures et postérieures différentes, qui vont par deux, la plus grande toujours derrière la plus petite, se touchant sans se superposer...

Mardi dernier, le 5 mars, je vois une piste dans la neige, devant la maison. Je m'approche pour l'identifier, mais je ne reconnais rien. Intéressant.

Mentalement, je me fais rapidement une liste des mammifères marcheurs, domestiques ou sauvages, qui vivent en milieu urbain. Le seul dont je n'ai jamais vu les traces est la marmotte, bien qu'elle soit très commune, surtout dans les banlieues. C'est tellement improbable à cette époque de l'année et sous cette neige que je me dis qu'il doit m'en manquer. Je vais chercher ma règle et mon appareil photo pour une identification ultérieure. Et puis, j'oublie.

La plus grande en arrière a 5 doigts et des griffes, la plus petite en avant seulement 4 doigts griffus

Ce matin de dimanche, ma blonde revient de faire les courses et elle me dit: "tu ne devineras jamais ce qui vient de traverser devant moi... une marmotte." Alors, je suis retourné voir mes photos et les bouquins, et ça colle.

Les prochains jours vont être difficiles pour elle, car on est encore loin des premières pousses vertes. À sa place, j'irais me recoucher.