Perdue ?
Les couleuvres rayées couchent dans la lavande, se font bronzer dans la clématite, prennent l'apéro dans le houblon et vont se nourrir dans le bassin. Le reste du temps, elles jouent à cache-cache.
Plaisir coupable
Aujourd'hui, j'avoue un plaisir coupable: j'ai gardé d'une vie antérieure de pharmacologue, un goût pour les plantes médicinales. À moins que je sois devenu pharmacologue parce que je m' intéressais aux plantes médicinales; allez savoir. Toujours est-il que je les collectionne dans mon jardin, où elles sont rassemblées par famille. Comme je vis dans le sud du Québec, la collection se limite aux vivaces capables de supporter un climat de type continental humide avec été tempéré et aux annuelles pouvant se resemer spontanément.
L'année dernière, la famille des lamiacées a adopté un nouveau membre, l'Agripaume cardiaque (Leonurus cardiaca). Je ne connaissais que le nom et les propriétés de cette plante d'origine européenne. Cette année, ayant passé l'hiver avec succès (il y a toujours un doute), je constate qu'elle a l'air de se plaire chez nous. Nous sommes le 23 juin et elle est plus grande que moi, et aussi haute que son voisin amélanchier. La seule petite déception, c'est la floraison, relativement insignifiante.
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