Un 20 février à Longueuil

7 heures du mat, -20°C, tout le monde regarde vers l'est, rempli d'espoir. Il apparaît enfin et alors, ils se souviennent; l'espoir est parfois déçu.

Ce junco ressent-il le froid ? Certainement puisqu'il enfouit sa patte dans son plumage. En souffre-t-il ? Pas forcément. 

Ça sent le printemps

Je suis un homme heureux. La semaine dernière, j'ai reçu les semences que j'avais commandées chez Richters, mon fournisseur préféré en matière de plantes médicinales: grand choix de semences et de plants, lesquels sont de qualité et soigneusement emballés. 

En attendant le moment des semis, je les ai rangées dans une boîte de fer blanc avec celles que j'ai ramassées par-ci par-là dans la nature et que je n'ai pas pu semer l'automne dernier, fracture oblige.

Au programme cette année, compléter:
  • la collection des lamiacées avec la monarde fistuleuse (Monarda fistulosa), la buglosse officinale (Anchusa officinalis) et la sarriette vulgaire (Clinopodium vulgare),
  • les astéracées avec le Pied-de-chat (Antennaria dioica), la verge d'or d'Europe (Solidago virgaurea; un deuxième et dernier essai, car elle avait refusé de germer l'année dernière) et la carline à tige courte (Carlina acaulis; un essai, car elle n'est pas dans sa zone),
  • les borraginacées avec la bourrache (Borrago officinalis) et la vipérine (Echium vulgare),
  • les apiacées avec l'angélique (Angelica archangelica),
  • et les solanacées avec le coqueret alkékenge (Alkekengi officinarum).  
Il n'y a plus qu'à attendre que la neige fonde.

Un 13 février dans le boisé du Tremblay

La neige, un pic chevelu et deux promeneurs en raquettes étaient les seules choses animées dans le sous-bois. Cherchant désespérément des traces de vie, nous avons fini par trouver celles laissées dans la neige par un écureuil gris qui changeait d'arbre. À part ça, rien. On dirait que la vie déserte le boisé à mesure que les promeneurs de chien l'investissent. Remarquez: j'aime les chiens.