Et pourtant, nous y avons entendu un viréo à gorge jaune en montant vers la falaise de Dieppe, vu des grenouilles vertes s'égosiller et trois tritons verts, des "lifers". En redescendant, un cerf de Virginie, seul, est venu nous saluer, l'esprit des lieux probablement.
Mont Saint-Hilaire
Et pourtant, nous y avons entendu un viréo à gorge jaune en montant vers la falaise de Dieppe, vu des grenouilles vertes s'égosiller et trois tritons verts, des "lifers". En redescendant, un cerf de Virginie, seul, est venu nous saluer, l'esprit des lieux probablement.
Orchidées de la tourbière
La Pogonie langue-de-serpent (Pogonia ophioglossoides)
et la Plantanthère à gorge frangée (Platanthera blephariglottis, aussi appelée Habenaria blephariglottis), la plus rare des trois.
On peut aussi y trouver Listera australis (très rare) et Arethusa bulbosa (très rare).
Tétras du Canada, Falcipennis canadensis, Spruce Grouse
Certes, les images qui suivent ne sont pas toujours d'une grande qualité, mais elles permettent quand même de reconnaître l'animal.
Plantes carnivores
Les plantes carnivores puisent dans la digestion des animaux l'azote (N) et le phosphore (P) qu'elles ne peuvent pas trouver dans le sol. On les rencontre dans les tourbières, ces milieux acides, riches en matière organique d'origine végétale mais peu ou pas décomposée; ce qui rend les éléments sus-cités impossibles à assimiler.
Il y a de moins en moins de tourbières accessibles au Québec. Les plus proches, celles du sud, ont été exploitées jusqu'à leur épuisement par les marchands de tourbe. La plus près de Montréal est celle de Lanaudière. Un peu plus loin vers l'est, il y en a une autre, magnifique: celle du parc national de Frontenac. C'est une tourbière minérotrophe (fen), c'est-à-dire en contact avec la nappe phréatique et alimentée par les eaux de ruissellement, par opposition à la tourbière ombrotrophe (bog) dont l'alimentation en eau dépend des précipitations.
Au moment de notre passage (première semaine de juillet), au moins trois plantes insectivores étaient en fleurs:
La Sarracénie pourpre qui piège les insectes dans ces feuilles en cornet remplies d'eau de pluie. Dans son cas, la décomposition des proies est assurée par des bactéries en solution dans l'eau.
L'utriculaire cornue couvre la tourbière de tapis jaunes. La flore laurentienne la décrit comme étant plutôt terrestre. Nous ne l'avons observée qu'immergée, dans la partie réticulée de la tourbière. De toute façon, elle ne laisse voir que sa fleur; l'appareil digestif constitué de petits sacs (utricules) est souterrain ou immergé, c'est selon.