Anis vert

Copyright © 2007 David Monniaux
Pimpinella anisum (Apiacées) est aussi appelée Anis cultivé, Anis musqué, Anis officinal, Anis sucré, Boucage, Pimpinelle, Pimpinelle anisée ou Pimprenelle d’Égypte.
Plante annuelle originaire de l’ouest de l’Asie, l’anis est cultivé en Amérique du Nord.
On utilise les graines, qui sont antalgiques, antibiotiques, antifongiques, antispasmodiques, carminatives, emménagogues, expectorantes, galactogènes, insecticides et œstrogéniques.
Parmi les principes actifs de l'anis, on trouve:
  • Une huile essentielle qui constitue 1,5 à 5 % des graines et dont le principal composant est l'anéthol.
Contre l'inflammation (bronchite, trachéite) et les infections des voies respiratoires, la toux, la dyspepsie, la colique (spasmes gastro-intestinaux), les flatulences, les ballonnements, le manque de lait, les règles irrégulières et le manque de libido.
  • Graines à raison de 0,5 à 1 g, 3 fois par jour.
  • Infusion de 1 à 3,5 g de graines broyées dans 150 ml d’eau, 2 fois par jour (toux) ou à raison de 15 ml au besoin (troubles digestifs).
  • Huile essentielle à raison de 0,05 à 0,2 ml, 3 fois par jour.
Contre la pédiculose.
  • Lotion avec une infusion de 70 g par litre d’eau.

Arbre à orchidées

Dans la série "Bricolage d'hiver", voici l'arbre à orchidée façon vieux 2 par 4 récupéré. Un peu de colle à bois, de la teinture, un foret à trois pointes et des orchidées épiphytes pas trop compliquées à faire refleurir, genre Phalaenopsis. On coupe, on colle, on teint, on plante et le tour est joué. Ne pas oublier de vaporiser de temps en temps...quand même. L'amour, ça suffit pas. Faut aussi de l'eau fraîche.
Vivement le printemps !

Pour passer l'hiver

Il y a des jours de décembre, de janvier ou de février où l'on prend plus de plaisir à rester dedans qu'à flâner dehors. Quand le vent tire la température déjà négative vers le bas, c'est le temps de trier et de ranger les trouvailles des jours plus cléments, c'est le temps de bricoler et de lire. 
Tiens, en parlant de lire et de bricoler, je suis en train de feuilleter "Jouets de Plantes", un livre magnifique qui nous rappelle tous les objets ludiques et décoratifs que nos parents et nos grands-parents nous apprenaient à fabriquer avec les plantes cueillies au cours d'une promenade. Vous vous souvenez ? Les moulins à eau posés dans le courant d'un ruisseau, les voiliers et autres embarcations "gossées" dans des écorces de pin et confiées à ces mêmes courants pour qu'ils atteignent l'océan et des rivages exotiques, les animaux et personnages fantaisistes qui prenaient naissance dans des glands ou des marrons, les sifflets taillés dans des rameaux de sureau ou tout simplement les épis d'orge sauvage qui escaladaient nos manches, mus par le balancement de nos bras. Enfin bref, toutes ces petites choses que les enfants citadins ne connaîtront plus.


Dans ce livre-musée, Christine Armangaud  nous expose le fruit des années qu'elle a passées à chercher dans les anciens documents et à interroger les mémoires d'un âge presque révolu. Le lire fait remonter les souvenirs d'une enfance heureuse, donne le goût d'y replonger et pourquoi pas de "patenter" un compagnon à ce vieux marin-pêcheur ramené de Gaspésie. 
Le livre en question est publié aux éditions "Plume de carotte" qui, soit dit en passant, recèlent plein d'autres trésors du genre.     

Camomille romaine

Photo de Jeantosti,
[GFDL or CC-BY-SA-3.0], via Wikimedia Commons
Chamaemolum nobile, syn. Anthemis nobilis (Asteracées), est aussi appelée Anthémis noble, Anthémis odorante, Camomèle, Camomille d'Anjou ou Camomille noble.
La camomille romaine pousse en Europe et en Amérique du Nord. Mis à part la présence d'écailles entre les fleurs, elle ressemble beaucoup à la camomille allemande. Il existe une variété à fleurs doubles qui se caractérise par plusieurs rangées de ligules blanches.
On utilise les fleurs, qui sont antidépressives, antiémétiques, anti-inflammatoires, antispasmodiques, carminatives, cholagogues, digestives, emménagogues et sédatives.
Parmi les principes actifs de la camomille romaine, on trouve :
  • Une huile essentielle (0,4 à 1,75 % de la fleur) composée entre autres de chamazulène (anti-inflammatoire) et de nobiline (antitumorale in vitro).
Contre la dyspepsie, l'atonie gastrique, les troubles digestifs mineurs (ballonnements, flatulences, éructation, nausée, vomissement), l'inflammation des muqueuses, la fièvre, les névralgies, l'état grippal, les migraines menstruelles et le manque d'appétit.
  • Fleurs séchées à raison de 1 à 4 g, 3 fois par jour.
  • Infusion de 1 à 4 g dans 150 ml d’eau, 3 fois par jour.
  • Extrait liquide (1:1 éthanol à 70 %) à raison de 1à 4 ml, 3 fois par jour. 
  • Teinture (1:5 éthanol à 45 %) à raison de 3 à 5 ml, 3 fois par jour.
  • Vin de camomille (1:40, 10 jours) à raison de 30 ml avant un repas; on peut ajouter 10 g/l d'écorce d'orange amère ou de citron pendant la macération.
Contre l'extinction de voix, la douleur, l'inflammation de la peau, les dartres, les gerçures, les piqûres d’insecte, l'eczéma, l’irritation de la peau et le prurit.
  • Bain oculaire avec une infusion de 35 g par litre d’eau.
  • Lotion pour la peau avec la même infusion.
  • Huile (1:8 à chaud) à appliquer sur la peau (douleur). 

La camomille peut provoquer des réactions allergiques. À forte dose, elle peut causer des vomissements.