2014, c'était l'année de l'apios


Il y en avait partout et même dans des lieux où je ne l'avais jamais vu. Cette année, je ne sais pas. Je me suis contenté de ceux du jardin. Que voulez-vous ? Les regarder, c'est tomber sous leur charme. Alors l'année dernière, j'ai transplanté trois tubercules (ils sont comestibles, mais je n'y ai pas gouté) au pied de trois arbres pour que la plante puisse éventuellement y grimper et j'ai espéré tout l'hiver. Les trois ont donné des tiges, à ce point tardives que j'ai failli désespérer. Et aujourd'hui, elles fleurissent.

Drôle d'ommage

Les amateurs d'art nature peuvent visiter les Jardins du Précambrien à Val-David (Québec). C'est l'occasion d'y voir le sapin baumier excréter sa gomme - connue en Europe sous le nom de Baume du Canada - et l'Artiste en plein travail.


J'y étais


À force de se promener aux quatre coins de la planète, on finit par en trouver le centre. Il ne me restait plus qu'à aligner mon nombril.

Les voyages forment la jeunesse

Et nul besoin d'aller très loin, ni d'avoir d'automobile. Il suffit de faire tous ses déplacements en vélo ou à pied, et comme Yvette, qui a fêté  son quatrième vingtième anniversaire il y a quelques années, vous pourrez raconter à vos amis votre dernier voyage en Équateur et aux Galapagos avant de leur montrer votre nouveau kayak.

Puis, à la fin du dîner, vous proposerez une petite marche digestive dans la nature environnante et peut-être alors découvrirez vous la galle artichaut du saule.

Cette "maladie" est causée par un moucheron (Rabdophaga strobiloides) dont la larve se développe dans le bourgeon terminal d'un rameau de saule. Une fois pondu, l’œuf ou la larve sécrète des substances qui vont induire la  multiplication des tissus végétaux pour fournir abri et nourriture nécessaires à sa croissance.